« La reprise progresse bien » affirme Greenyard d’entrée de jeu. De fait, la société s’attend à ce que l’EBITDA ajusté se situe autour des 43 à 45 millions d’euros au premier semestre de l’année, marquant dès lors une forte reprise par rapport au semestre précédent (23,3 millions d’euros).

Greenyard semble être sur la bonne voie, après des résultats décevants ces derniers temps suite à la sécheresse persistante de l’été 2018, une pression continue sur les prix, la résiliation de plusieurs contrats déficitaires et bien entendu le rappel de produits suite à une contamination à la listeria. Mais tout ça semble derrière elle. La société affirme en effet récolter les fruits de son plan de transformation et de sa politique de gestion des risques. L’impact de ceux-ci devraient se ressentir davantage encore au second semestre, note Greenyard.

La société dit s’attendre à ce que l’EBITDA ajusté se situe autour des 43 à 45 millions d’euros au premier semestre 2019, marquant dès lors une forte reprise par rapport au semestre précédent (23,3 millions d’euros). Le chiffre d’affaires net de Greenyard au premier trimestre s’est établi à 1,031 milliard d’euros, soit 28 millions d’euros de moins que l’année précédente (-2,6%). Ces résultats ne prennent pas encore en compte l’impact complet des volumes qui seront générés par les partenariats signés avec Carrefour, Delhaize et Tesco. 

Les ventes en produits frais ont chuté de 4%, passant de 884,7 millions d’euros à 849,4 millions d’euros, en raison notamment de la pénurie exceptionnelle d’avocats et de la pression sur les prix de certaines catégories comme les raisins, les melons et les agrumes. Le chiffre d’affaires de la division Long Fresh a pour sa part augmenté de 4,1%, à 181,9 millions d’euros.

La société a en outre annoncé le retrait de Tom Borman du conseil d’administration.

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