Les ventes intervenues dans les supermarchés et magasins de proximité belges sont restées très soutenues au cours de la semaine 16 (se terminant le 19 avril).  Elles affichent une croissance de +2,4% par rapport à l'an passé.

Johan Vrancken, Managing Director de Nielsen Benelux Connect, souligne combien ce chiffre, peut-être moins spectaculaire que ceux décrivant les semaines précédentes, reste élevé: "C'est une croissance forte parce que la comparaison s'opère avec une semaine qui, l'année dernière, était la dernière de la période de Pâques. Et nous observons  d'ordinaire une légère chute des ventes après Pâques. Aux Pays-Bas, par exemple, les ventes des supermarchés au cours de cette même semaine 16 sont en baisse de près de -10%. C'est une différence de comportement considérable de comportement d'achat dans ces marchés voisins."

Le consommateur belge ne voit une issue qu'à moyen terme

Si les analyses de Nielsen basées sur les chiffres de sorties aux caisses sont bien connues, l'entreprise n'en mène pas moins d'autres études, quantitatives ou qualitatives, pour observer les opinions et comportements du consommateur. Ceci lui permet de nous fournir une idée del'état d'esprit de celui-ci en cette période marquée par le COVID-19, à partir d'une étude internationale intitulée Where consumers are heading? Il y apparaît que 80% des consommateurs belges n'entrevoient pas de fin de la pandémie à court terme (moins de 3 mois). On y apprend également que 15% des consommateurs belges pensent que les effets de cette crise se manifesteront à long terme (plus d'un an), et qu'une majorité d'entre eux (65%) parient plutôt pour une issue à moyen terme (de 6 à 12 mois), ce qui représente le score le plus important pour ce groupe de répondants, après ceux s'étant exprimés en Italie (73%), l'épicentre de la crise.