C’est en réaction au plan de restructuration annoncé début septembre que les syndicats de Match et Smatch, du groupe Louis Delhaize, déposent un préavis de grève pour le 22 novembre. En cause : la fermeture de 16 magasins et la suppression de 210 emplois.

Alors qu’un plan de restructuration annoncé le 3 septembre dernier devait impacter les enseignes Match et Smatch par la fermeture de 16 magasins et la suppression de plus de 200 postes, les syndicats ont déposé un préavis de grève pour le 22 novembre. Le plan en question concernait la fermeture potentielle de 7 magasins Match et de 9 magasins Smatch ainsi que la réduction du nombre d'employés de la centrale pour adapter la taille de celle-ci au parc de magasins. Le 28 octobre dernier, la proposition de sauvetage d’un des magasins proposée aux employés avait finalement été rejetée. « Des avancées étaient sur la table, mais quand il a fallu les écrire, la direction s'est rétractée, brisant une nouvelle fois toute confiance », explique Danny Dubois, permanent du syndicat chrétien, comme le déclare Belga. « La direction nous cache des éléments ou elle procède à un blocage uniquement de principe », dénonce Catherine Roisin du Setca.

En cause ? Une « marche arrière » de l’employeur concernant le calcul du salaire de référence pour les RCC, le suivi de l'exécution du plan, l'enveloppe formation pour les personnes licenciées et prépensionnés ainsi que la garantie d'emploi. C’est à la suite d’un bureau de conciliation, en date du 7 novembre, que le préavis de grève a été déposé. « Si aucun contact n'est pris, nous prendrons nos responsabilités et des actions seront menées avec les travailleurs dans l'entreprise », assurent les syndicats.