Chaque semaine, Gondola vous dévoile un portrait d’une personnalité végane, végétarienne ou flexitarienne qu’il a rencontré dans le cadre d’un large dossier paru dans son édition de Février 2019! Aujourd'hui, nous vous emmenons à la rencontre de Lynn, une bruxelloise de 31 ans, végétarienne de ses 15 à 20 ans, et végane depuis octobre 2017.

Lynn a 31 ans et habite Bruxelles. Elle a été végétarienne de ses 15 à 20 ans, avant d’abandonner ce régime alimentaire pour des raisons médicales. C'est du moins ce qu'elle croyait à l’époque. “Enfant, j’ai toujours été soucieuse du bien-être animal. A l’âge de 15 ans, et jusqu’à mes 20 ans, j’ai été végétarienne. A cette époque, nous ne disposions que de peu d’informations, l’offre était limitée et les connaissances étaient moins accessibles. J’étais alors souvent malade, et mon médecin m’a conseillé de changer d’alimentation” nous explique-t-elle tandis qu’elle prépare le petit-déjeuner.

Depuis lors, elle a toutefois continué à se poser des questions sur son alimentation, et surtout sur son empreinte écologique. En octobre 2017, après maintes réflexions, elle choisit de devenir vegan. “Je me suis rendue compte que, comme beaucoup, j’avais une énorme empreinte écologique. J’ai une voiture – que j’utilise très peu, mais que j’utilise tout de même une fois de temps en temps – je fume, j’aime voyager et donc prendre l’avion. J’ai fait la somme de tout cela, et j’ai posé des choix. Je ne voulais pas renoncer à tout, et le véganisme s’est imposé à moi comme étant la meilleure option dans mon cas. Il faut savoir que les industries du lait et de la viande sont liées et forment le secteur le plus polluant au monde. A cela s’ajoute le fait que j’ai une maladie génétique pour laquelle le lactose peut avoir des effets aggravants. Fin 2017, j’avais vu tant de documentaires et m’étais tant renseignée que je me sentais prête à sauter le pas.”

Aujourd’hui, Lynn poursuit ses engagements, et lutte à sa façon contre le dérèglement climatique. “Je participe aux marches pour le climat et je me sentirais hypocrite d’aller manger un burger juste après. On ne peut pas rester les bras croisés dans notre canapé et commenter ce qui passe à la télé. Chacun doit faire ses propres efforts. Je me sens personnellement coupable de ce qui arrive, et j’essaie, par ma manière de consommer, de faire ma part du travail. Je ne vais pas dire que je suis irréprochable en toutes circonstances, mais je fais de mon mieux et vais aussi loin que possible” précise-t-elle.