... Mais pour les commerçants actifs dans l'e-commerce, le retour sur investissement serait de 6 ansLes magasins en ligne belges ont, en une année de temps, presque triplé leurs ventes via smartphones et tablettes. C'est du moins ce qui ressort d'une étude réalisée par BeCommerce auprès de 550 retailers possédant une boutique en ligne (50% de ceux-ci possèdent par ailleurs également un ou plusieurs point(s) de vente physique(s)). Etude qui rappelle toute fois que le m-commerce a un prix en termes d'investissements!

Près de 90% des commerçants interrogés par BeCommerce disposent également d'un site web distinct spécialement conçus pour les consommateurs mobiles. Les m-consommateurs sont avant tout friands d'achats dans le secteur de l'habillement, des accessoires de mode et des jouets.

L'e-commerce continue quant à lui de croître. 84% des retailers interrogés prévoient une hausse de leurs ventes online d'ici deux ans. En 2008, ils n'étaient alors que 60%.

Pourtant selon une récente étude de Comeos, un commerçant se lançant dans l'aventure du e-commerce devra attendre six ans avant de voir ses efforts récompensés. Ce délai de retour sur investissement est jusqu'à deux fois plus important que pour les magasins physiques. Cela ne signifie pour autant pas que les commerçants se découragent...

"De nombreux commerçants classiques se sont lancés dans l’aventure du commerce électronique selon un mode défensif ", déclare Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos. "Ils l’ont fait pour ne pas perdre de clients. De plus en plus souvent, ils adoptent à présent une approche offensive : ils essaient de séduire de nouveaux clients grâce à leur offre en ligne, et de les attirer également dans leurs magasins. Le plus grand défi pour le commerce en ligne reste la pression sur les marges. Les frontières ont littéralement disparu et lorsque des acteurs étrangers peuvent s’approvisionner à moindre coût et qu’ils disposent de surcroît d’une structure de coûts moins importante, il devient difficile pour nous de rester compétitifs. Les handicaps auxquels doivent faire face les commerçants belges – le coût de la main-d’œuvre, la pression fiscale,… – sont encore amplifiés dans le cadre du commerce en ligne. Heureusement, les consommateurs belges continuent de privilégier les marques fiables, les valeurs sûres. "

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