Publi-reportage Les produits labellisés AOP et IGP, mis en valeur grâce à EuroFoodArt

La campagne EuroFoodArt, co-financée par l’Europe et diffusée à travers la Belgique, la France et l’Italie, met à l’honneur les produits porteurs des appellations AOP et IGP. Elle permet ainsi de renforcer la notoriété de ces produits auprès du consommateur et offre en parallèle une plus-value pour l’ensemble de la chaîne de valeur, du producteur au distributeur. 

Vous avez très certainement aperçu ces derniers mois dans les médias des communications mettant en avant les produits labellisés AOP et IGP. Ces communications s’inscrivent dans le cadre de la campagne EuroFoodArt, avec pour slogan « L’excellence Européenne est un art ». Cette action est en effet destinée à présenter une sélection de produits AOP et IGP comme des œuvres d’art de saveurs. Co-financée par l’Europe et diffusée en Belgique, en France et en Italie, la campagne EuroFoodArt s’articule autour du Pruneau d’Agen IGP (France), du Jambon de Carpegna AOP (Italie) et d’une sélection de onze produits de Belgique AOP et IGP (Wallonie). Tous ces produits reflètent la qualité et le savoir-faire des terroirs dont ils sont issus. La campagne, qui s’étale sur une durée de trois ans, de 2021 à 2023, s’est concrétisée par la diffusion de spots radio, dégustations en magasins, création de recettes, visibilité sur les réseaux sociaux, etc. Ces actions ont ainsi permis de mettre en avant le savoir-faire européen, renforcer la notoriété des produits et expliquer l’intérêt des labels AOP et IGP. En plus d’attiser l’intérêt du grand public, l’objectif d’une telle campagne est aussi d’inspirer d’autres producteurs et de les inciter à lancer des procédures de labellisation. L’objectif est également d’offrir aux distributeurs, qui commercialisent ces produits, de nouvelles opportunités de vente. Il s’agit donc d’un objectif cher aux trois commanditaires de la campagne pour valoriser encore davantage les liens aux terroirs d’origine et la qualité des produits.

AOP et IGP, deux modes de production

Mais qu’entend-on exactement par les labels AOP et IGP ? Créés en 1992 par l’Union Européenne, ces deux labels comprennent deux niveaux de reconnaissance: l’Appellation d’Origine Protégée (AOP) et l’Indication Géographique Protégée (IGP). Les objectifs de ces sigles sont de soutenir la production locale, de protéger les produits du terroir contre l’usurpation du nom ou l’imitation, d’informer les consommateurs sur leur origine et de partager une reconnaissance en Europe et dans le monde. Le label AOP (Appellation d’Origine Protégée) désigne un produit originaire d’un lieu, d’une région ou d’un pays, dont la qualité ou les caractéristiques sont essentiellement ou exclusivement dues à un environnement géographique spécifique et à ses facteurs naturels intrinsèques (matières premières, caractéristiques environnementales, localisation) et humains (production traditionnelle) et dont les phases de production, transformation et élaboration se déroulent dans l’aire géographique définie, conformément à des règles de production strictes, établies dans le cahier des charges de production. Le label IGP (Indication Géographique Protégée) marque également l’ancrage territorial des produits, avec des conditions d’obtention et de contrôle très exigeantes, comme pour l’AOP. Toutefois, une seule des étapes de production, de transformation ou d’élaboration doit avoir lieu dans l’aire géographique définie par le cahier des charges.

« Les Belges sont particulièrement friands de Pruneaux d’Agen IGP »

Parmi les produits mis en avant au cours de cette campagne, citons les Pruneaux d’Agen IGP. « Nous avons obtenu la reconnaissance IGP pour le Pruneau d’Agen voici déjà vingt ans », se félicite Christophe de Hautefeuille, producteur et Président du BIP, le Bureau National Interprofession Pruneau. « Cette certification est extrêmement importante, c’est un vrai gage de qualité pour les consommateurs, qui cherchent de plus en plus à savoir ce qu’ils mangent. Via cette certification, nous sommes contrôlés à différents niveaux, c’est une garantie pour le consommateur. » Les Pruneaux d’Agen IGP sont produits dans six départements français autour de la région d’Agen, dont en particulier le Lot-et-Garonne, qui concentre 80% de la production. Ils sont obtenus à partir de prunes d’Ente, transformées par des entreprises exclusivement situées dans la même zone reconnue. « Nos produits sont issus d’un microclimat idéal et d’un terroir très particulier, résultat d’un savoir-faire unique tant au niveau de la culture que du séchage, qui confère au fruit une saveur, une authenticité et une histoire unique », poursuit Christophe de Hautefeuille. Alors que, en moyenne,  30% des volumes commercialisés chaque année sont destinés à l’exportation, essentiellement en Europe, Christophe de Hautefeuille souligne que « la Belgique est particulièrement friande de Pruneaux d’Agen IGP ». Et qu’en est-il pour la récolte de cette année ? « Il est encore trop tôt pour donner un chiffre car la récolte vient de se terminer. Ce que l’on peut dire, c’est que le volume récolté sera très supérieur aux deux dernières récoltes, qui ont été mauvaises à cause du gel printanier. Néanmoins, nous nous attendons globalement à des fruits de taille moindre.» 

« Grâce à l’IGP, nous sommes passés de 30.000 à 100.000 ventes par an »

La Pâté gaumais IGP fait quant à lui partie depuis 2001 de la liste des onze produits belges labellisés IGP et AOP. Née au 19ème siècle, cette sorte de tourte de pâte levée farcie de viande de porc doit être préparée uniquement en Gaume et doit respecter toutes les étapes de fabrication, de la préparation de la viande à la cuisson du pâté. La tourte doit donc être farcie par des morceaux nobles de viande de porc, marinés dans du vin, ou du vinaigre, avec des épices et des herbes pendant un ou deux jours, pour être ensuite cuite au four. Le Pâté gaumais IGP peut être dégusté froid ou chaud. « Depuis que nous avons la certification, la production totale de Pâté gaumais IGP est passée de 30.000 à environ 100.000 unités par an », évoque Charlotte Thomas, productrice et trésorière de l’association des producteurs de Pâté gaumais IGP. « Chez Salaisons Thomas, nous vendons entre 250 et 300 Pâtés gaumais IGP par semaine, nous faisons partie des quatre plus gros producteurs. Grâce à la communication faite autour de l’IGP, les consommateurs plébiscitent notre produit, surtout en période hivernale. Les ventes dépassent désormais les frontières de la Province de Luxembourg, notamment grâce à la visibilité faite dans les différents salons, et spécialement organisés par les institutions européennes. Pour nous l’IGP est également une garantie de qualité, étant donné qu’un organisme agréé contrôle le cahier des charges. » 

Disclaimer : Le contenu de cette campagne de promotion reflète uniquement la position de l’auteur et relève de sa seule responsabilité. La Commission européenne et l’Agence exécutive européenne pour la recherche (REA) déclinent toute responsabilité quant à toute utilisation qui pourrait être faite des informations qui y figurent.