Surgelées ou fraîches, les pizzas ont connu des fortunes diverses en 2021. Les premières n’ont pas forcément bien digéré cette seconde année marquée par le Covid, tandis que les secondes ont au contraire aiguisé l’appétit des consommateurs. Pourtant, les impressions recueillies auprès des acteurs de la catégorie renvoient une image quelque peu différente.

En 2021, les pizzas vendues dans la grande distribution ont affiché un léger recul (- 0,8%). En volume, la diminution a même été de - 1,7%, selon les chiffres publiés par le spécialiste du marketing Nielsen en janvier dernier. Près des trois quarts des ventes de la catégorie ont été assurées par la composante surgelée, et le reste par la partie fraîche. Ces deux conditionnements ont cependant connu des trajectoires différentes, voire opposées : les pizzas surgelées ont enregistré une baisse de - 3,7% en valeur (- 3,9% en volume), tandis que leurs équivalents du rayon frais ont bondi de + 8,1% (+ 5,5% en volume). Ces données ne peuvent toutefois être correctement appréhendées qu’à la lumière de ce qu’il s’est passé en 2020, année marquée par l’éclatement de la crise sanitaire.