+ Plus Longread Les négociations, cette bombe à retardement

Alors que la plupart de nos préoccupations sont toujours tournées vers la crise sanitaire, les marques et les entreprises alimentaires ajoutent à cela une période de négociations qui ne semble pas apporter son lot de consolation. Les experts contactés dans le cadre de cet article témoignent d’un véritable climat de tension.

Certains conflits entre retailers et fournisseurs ne passent parfois pas inaperçus aux yeux de la population à l’instar de Colruyt et Coca-Cola qui, l’année dernière, n’étaient pas parvenus à un accord sur les prix lors des négociations, entrainant ainsi un boycott total de la marque par l’enseigne alimentaire. Les cas de mésentente sont nombreux, mais cette année, peu de confrontations sont mises en lumière. Selon certains acteurs du marché, « les négociations, de manière générale, sont très méconnues du grand public. Les seules choses qui apparaissent régulièrement dans la presse sont les gros clashs au niveau international. Lorsqu’il y a un boycott important dans le marché, le conflit devient alors visible et les concernés n’ont pas d’autre choix que de communiquer sur le sujet ». La crise du Covid-19 a-t-elle modifié le comportement des négociants ? Les préoccupations sont-elles tout simplement centralisées ailleurs en raison de la crise sanitaire ou cette pandémie a-t-elle facilité les discussions et permis de part et d’autre des élans de solidarité ?