Le SPF Economie souhaite interdire les noms prêtant à confusion pour les substituts de viande. Les appellations ne doivent par exemple pas faire référence à des animaux ou à des parties, rapporte De Tijd. Des termes tels que ‘boulettes’ ou ‘lardons’ ne seraient donc plus autorisés.

Les noms des substituts de viande font l'objet de discussions depuis un certain temps. Les producteurs souhaitent rendre leurs produits végétaux aussi attractifs que possible et utilisent donc des termes tels que ‘bâtonnets de poulet’ ou ‘boulettes’. Selon les critiques, il s’agirait cependant d’appellations trompeuses dans la mesure où il ne s'agit pas de produits d'origine animale. Fin 2021, le Parlement européen a donc tenté d'interdire les noms prêtant à confusion pour les substituts de viande. Un échec, puisque chaque pays européen fixe à ce titre ses propres règles. Raison pour laquelle la Belgique souhaite désormais réagir. Selon De Tijd, le SPF Economie travaille d’arrache-pied afin d’insuffler davantage de clarté pour les appellations de substituts de viande. Une initiative qui devrait aboutir dans quelques mois. Dans les faits, les noms de substituts ne pourraient plus faire référence à des animaux ou à des parties (escalope, entrecôte). De plus, les noms prêtant à confusion tels que ‘bâtonnets de poulet’ ou ‘lardons’ ne seraient plus autorisés. Des termes faisant référence à la forme comme 'burger au soja' ou 'saucisse végétarienne' seraient cependant toujours autorisés, selon le quotidien. Reste à savoir si l’initiative sera finalement d’application, sachant que les producteurs ne sont forcément pas très enthousiastes. Selon eux, il est évident pour le client que leurs produits ne sont pas à base de viande.