Mark Zuckerberg a révélé le nouveau nom de son groupe : c’est « Meta », en référence à l’avènement d’un nouveau monde virtuel, proche de l’expérience immersive des jeux vidéo. On ne voit pas encore très bien ce que ça promet, mais ça mobilise déjà des investissements massifs.

Mark Zuckerberg a rebaptisé son groupe ce jeudi : Meta fait référence au « metaverse ». L’ambition revendiquée est de "mieux refléter qui nous sommes" . Et le logo est là pour prouver que ces ambitions sont infinies. Le metaverse, c’est un univers virtuel inédit, où les internautes circulent, échangent, travaillent ou se rencontrent à travers leurs avatars et une expérience immersive en 3D, avec casque de réalité virtuelle, comme dans certains jeux vidéo. Très sincèrement, pour l’auteur de ces lignes, qui n’appartient pas il est vrai à la génération Millenium, c’est plus meta-flippant que meta-fun. Mais il y a un business, on n’en doute pas, et s’il le faut, Meta le créera, puisque Mark Zuckerberg annonce, avec le typique appétit de ce type d’annonces pour les comptes bien ronds, qu’il investira 10 milliards de dollars, et recrutera en Europe 10.000 collaborateurs devant préparer ce meilleur des mondes virtuels. Voilà qui tombe bien, à l’heure ou la Commission européenne fourbit des armes pour contrer la menace perçue des Gafa américaines sur les données des citoyens de notre continent, en cherchant à alourdir en réalité les contraintes d’audit de respect du GDPR de toutes les entreprises, quand on sait pertinemment bien qu’une poignée d’entre elles sont particulièrement visées.