Le coronavirus s’attaque désormais au secteur du retail. Coolblue a d’ailleurs augmenté ses prix, de peur de devoir faire face à des problèmes de stock dans les prochains mois. D'autres chaînes du non-alimentaire souffrent également de pénuries. Les supermarchés traditionnels ne sont pas encore confrontés à ce type de problèmes, mais suivent cependant la situation de près.

« Nous n'avons pour le moment pas peur des étagères vides », explique Hanne Poppe du groupe Colruyt, en se référant aux prix bas proposés par Colruyt et Bio-Planet. D'autres supermarchés ne rencontrent pas non plus de problèmes d'approvisionnement à court terme, bien que la situation puisse changer rapidement avec la propagation du coronavirus en Europe. Marco Demerling, porte-parole de Carrefour Belgique : « Selon les experts avec lesquels nous avons des contacts, rien n'indique actuellement que des mesures supplémentaires doivent être prises en Belgique. La Task Force interne, créée pour l'occasion, suit la situation au quotidien. Si la situation change, nous sommes prêts à prendre les mesures nécessaires. » La situation en Italie peut rendre difficile l'accès à certains produits. Dans le nord du pays, de nombreux rayons sont déjà vides.

L'impact du coronavirus peut être ressenti beaucoup plus clairement dans le secteur du non-alimentaire. Aux Pays-Bas, Coolblue a augmenté ses prix par crainte de manquer de stock. L’enseigne souhaite ainsi freiner la demande de certains produits, comme déclaré dans l'e-mail ci-dessous. Les liens marketing avec les partenaires ont également été définis dans le même but. La raison de cette intervention est le fait que la production en Chine se trouve à un niveau beaucoup plus bas, ce qui signifie qu'il y a pénurie de certains produits. La situation de Coolblue n’était pas claire, ce qui a provoqué de nombreuses plaintes sur Twitter de la part d’acheteurs aux Pays-Bas et en Belgique.