La crise du coronavirus a porté un coup sévère au marché du chocolat. L'année 2021 offrira-t-elle une pointe de douceur à une catégorie qui a dû affronter de multiples vagues ?

Si de nombreuses catégories ont vu leurs ventes exploser pendant la crise, ce n'est pas le cas du chocolat. Ce marché a chuté de 10,8 % en valeur et de 8,2 % en volume sur base annuelle, selon les chiffres de Nielsen arrêtés le 29 novembre 2020. Les pralines et les produits de saison, comme les œufs de Pâques, ont particulièrement souffert. Les tablettes et les barres ont donné de bons résultats. “La crise du coronavirus et le comportement d'achat ont joué un rôle majeur. Les fêtes de Pâques et autres célébrations ne se sont pas déroulées comme les autres années, les produits de saison étaient moins achetés. Nous faisons également nos achats différemment et de manière très volatile, l'achat impulsif est moins automatique”, souligne Kelly Van der Veken, consumer insight & trade marketeer chez Storck (Merci). Les fêtes et célébrations sont par ailleurs passées au second plan, ce qui signifie que les cadeaux et les produits qu’on offre se vendent moins bien. Sans oublier la disparition temporaire de certains canaux de vente, comme le secteur horeca ou les magasins qui fonctionnent autour du tourisme.