Les cafés glacés, catégorie saisonnière, enregistrent des chiffres pas forcément à la fête au vu des bonnes croissances de ces dernières années : + 1% en valeur, avec une diminution des volumes de près de 3%, comme le démontrent les derniers chiffres de Nielsen arrêtés fin mai. Pourtant, selon certains grands acteurs, les consommateurs ne restent pas de glace face à ces produits, bien au contraire.

L’été, qui alterne entre pluie et soleil, a finalement (partiellement) pointé le bout de son nez. Les jours de beau temps amènent avec eux une consommation plus importante de produits rafraîchissants, qui profitent à la catégorie saisonnière des cafés glacés. “Il est clair que les températures clémentes, voire estivales, dès le début du premier confinement, ont sans aucun doute boosté les ventes de produits glacés comme les cafés froids”, témoigne Philippe Cravillon, sales director de D-drinks, connu pour la marque Illy. L’emplacement dédié aux produits on the go, qui propose généralement de nombreuses références de café glacé, a cependant énormément souffert de la crise. “Le télétravail a réduit la circulation des véhicules et des personnes, ainsi que la part de vente de ces produits en impulse au profit des retailers de proximité”, ajoute Philippe Cravillon. Si les données de Nielsen (arrêtées fin mai) ne témoignent que d’une augmentation en valeur de 1% et d’une diminution des volumes de près de 3%, du côté de Starbucks, l’un des leaders du marché, “la catégorie se porte bien, même depuis la crise”.