+ Plus Dossier La crise laisse à la confiserie un goût amer

Presqu’un an après le début de la crise sanitaire, la catégorie de la confiserie peine encore à remonter la pente. Entre novembre 2019 et novembre 2020, selon les chiffres Nielsen, l’ensemble de la catégorie connait une baisse en volume de ventes de 1,9%, mais se stabilise en valeur (0,0%) grâce à une augmentation du prix (+ 2,0%). En comparaison avec l’augmentation générale des autres catégories de produits en grande distribution, la confiserie fait grise mine.

En octobre dernier déjà, les produits d’impulsion tels que les chewing-gums et les bonbons rafraichissants, qui performent habituellement d’année en année, enregistraient un passage à la caisse beaucoup moins important depuis le mois de mars, date du premier confinement. Pour rappel, cette baisse était principalement due aux mesures sanitaires mises en place lors de l’arrivée du Covid-19 dans notre pays. Et selon les chiffres Nielsen arrêtés à la fin novembre 2020, la situation n’est pas encore au beau fixe puisque l’ensemble de la catégorie confiserie connait une baisse en volume de ventes de 1,9 %, mais se stabilise en valeur (0,0 %) grâce à une augmentation du prix (+ 2,0 %). Le segment des chewing-gums, l'un des plus importants de la catégorie confiserie, arbore une hausse en valeur de 6,3 %.