#4 Le Covid-19 continue d'avoir un immense impact sur nos achats. Pour la deuxième fois consécutive, les dépenses en aliments frais ont été plus élevées qu'avant la crise, selon les chiffres du VLAM. Découvrez les résultats par catégorie dans notre série. Aujourd’hui : la viande.

L’effet positif du coronavirus est également perceptible au niveau de la viande et de la volaille, où la tendance à la baisse (déjà moins marquée ces dernières années) s’est muée en progression. La consommation domestique de poissons, mollusques et crustacés et substituts de viande s’est encore légèrement intensifiée, faisant ainsi reculer la part de la viande dans ce panier de produits. La viande et la volaille conservent toutefois une part de 84% en volume, contre 15% pour le poisson et les mollusques et crustacés et 1% pour les substituts de viande. La pénétration annuelle de la viande et de la volaille reste très élevée : 98% des familles belges achètent au moins 1 fois par an dans cette catégorie. 

Viande rouge fraîche

Au sein de la catégorie viande fraîche (+ 3,6%), on note, pour la deuxième fois consécutive, une progression de la consommation domestique de viande de bœuf jusqu’à 4,6 kg par habitant. Pour la troisième année de suite, celle de la viande de veau est restée stable à 0,6 kg par habitant. La viande de porc a enregistré une hausse au cours de la période juillet 2020 - juin 2021 (+ 7% pour atteindre 5,7 kg par habitant). Pour les mélanges de viandes, enfin, on a relevé une augmentation de 9% au cours de la période juillet 2019 - juin 2020, mais cette consommation domestique a ensuite stagné au même niveau de 6,4 kg par habitant sur la période juillet 2020 - juin 2021. Le hard discount gagne aussi des parts de marché au sein de la catégorie viande fraîche.

Volaille, lapin et gibier

Les achats de volaille et de gibier frais pour la consommation domestique sont passés de 9 à 9,7 kg par habitant. Le poulet surtout a fortement progressé (+ 7,1%). C’est en Flandre, ainsi que chez les jeunes célibataires et dans les familles avec enfants, que la consommation de volaille est la plus importante. La consommation domestique de poulet s’est élevée à 9,05 kg par habitant au cours de la période écoulée, et reste très dominante dans le rayon des volailles. Dans le segment du poulet, le ‘poulet en morceaux’ (filet de poulet et poulet transformé, entre autres) gagne en importance, au détriment du poulet rôti et du poulet surgelé. La part du bio a augmenté pour atteindre 1,5% en volume. Si la DIS 1 reste le principal canal d’achat pour le poulet, le hard discount est le seul canal à gagner du terrain ; il détient un tiers du volume du marché. La consommation domestique de lapin a gagné 10% en 2020 et reste aujourd’hui à ce niveau supérieur avec 0,213 kg par habitant, 16% de familles acheteuses et une fréquence d’achat de 2,1 fois par an. La pénétration est encore de 28% chez les plus de 65 ans, contre seulement 2% chez les moins de 30 ans. La DIS 1 reste le principal canal d’achat avec une part de 35% en termes de volume, mais ce sont surtout le supermarché de proximité et le hard discount qui gagnent du terrain.

Pain

Vous souhaitez découvrir le précédent article de notre série ?

Cliquez ici !
Pain

Gondola Magazine

Cet article a été publié dans l'édition de novembre/décembre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !

Cliquez ici !
Gondola Magazine