Les nouvelles habitudes alimentaires ont poussé les grands acteurs de la charcuterie à redéfinir leur offre, voir même à repenser leur métier. Le secteur a déjà mis en pratique quelques innovations mais doit encore ajuster quelques paramètres pour coller aux nouveaux modes de consommation. 

Ce n’est pas un secret : la santé de la catégorie de la charcuterie n’est pas au top, hormis la période de confinement, qui a fait remonter légèrement la courbe en 2020. Certes, les produits classiques plaisent toujours, mais la catégorie dans son ensemble a du affronter quelques tempêtes ces dernières années. Citons l’actuelle crise du porc en Belgique, renforcée par quelques scandales sanitaires, les débats autour de l’utilisation des nitrites ou encore le développement de l’offre végétarienne. Sur le papier, le segment de la charcuterie préemballée ne réalise pas forcément un mauvais score mais ne tire pas son épingle du jeu. Entre fin septembre 2020 et fin septembre 2021, la charcuterie préemballée connaît une hausse de 1% en valeur, grâce à une augmentation en prix de 2,6% et malgré une baisse de 1,6% en volume.