Entrée en fonction à la fin du mois de février, la directrice générale de Pimkie, Sandrine Lilienfeld, a annoncé jeudi qu’elle quittait son poste suite à des divergences irréconciliables en matière de vision et de stratégie avec les actionnaires.

« Aujourd’hui (jeudi, ndlr) mon aventure chez Pimkie s’est terminée. La plus courte aventure de ma carrière… », a écrit Sandrine Lilienfeld dans une publication sur son compte LinkedIn. Pour expliquer ce départ surprise, seulement 5 mois après avoir pris les commandes de l’enseigne de prêt-à-porter féminin, la dirigeante mentionne trois raisons : « un point de vue très différent des actionnaires sur le redressement de l’entreprise », « des valeurs managériales en opposition » et « des visions du monde irréconciliables ». Sandrine Lilienfeld assure toutefois rester « persuadée que Pimkie peut redevenir la marque numéro 1 populaire des jeunes femmes françaises et que les actionnaires fondateurs (AFM) lui ont donné toutes les chances de rebond lors de la cession ». La désormais ex-CEO était arrivée à la tête de Pimkie à l’occasion du rachat de l’enseigne par un consortium de trois entreprises (Ibisler Tekstil, Lee Cooper France et Kindy). Avant cela, la chaîne française fondée en 1971 était la propriété de l'association familiale Mulliez (AFM). L’entreprise compte actuellement quelque 1.500 salariés pour un total de plus de 300 magasins.