Plusieurs magasins de la chaîne de lingerie Calzedonia n’ont pas ouvert leurs portes ce lundi matin. Le personnel entend ainsi dénoncer le non-versement des salaires par l’enseigne italienne.

Les travailleuses belges de Calzedonia sont en colère suite au non-versement de leurs salaires par l’enseigne spécialisée dans la lingerie et les maillots de bain. Par conséquent, plusieurs boutiques n’ont pas ouvert leurs portes ce lundi. Une quinzaine d’employées se sont par ailleurs rassemblées dès 8h30 ce matin devant le siège social de l’entreprise, situé avenue Louise à Bruxelles, en vue d’obtenir un entretien avec la direction. Dans un message intitulé « Pas de travail sans salaire » et publié sur le compte Facebook de la CNE, le personnel de Calzedonia, Intimissimi et Tezenis Belgique réclame le paiement des salaires à temps. « La législation sociale et le règlement de travail actuel exigent que les salaires soient versés au plus tard le 7ème jour ouvrable, ce qui s'avère être déjà trop tard, nous sommes aujourd'hui au 9ème jour ouvrable et toujours aucun salaire sur nos comptes bancaires. Cette situation est inacceptable et a des répercussions graves sur nos vies et celles de nos familles », dénoncent les employées.

« Aucun manquement au règlement de travail n’est admis par la direction de Calzedonia, chaque erreur est lourdement pénalisée. Nous voulons donc donner un signal indiquant que nous n’accepterons pas les manquements de la direction non plus », ont également déclaré les syndicats chrétien et libéral à l’agence Belga. Contactée par des responsables syndicaux vendredi dernier, Calzedonia n’avait pas été en mesure de fournir des explications quant au non-paiement des salaires. La chaîne de mode italienne dispose d’une cinquantaine de boutiques dans notre pays et y emploie quelque 250 personnes, en très grande majorité des femmes.