Selon les études menées par la Fédération de l'Industrie Alimentaire belge (FEVIA), les taxes santé ne seraient pas un moyen adéquat pour faire changer les habitudes alimentaires du consommateur. Une alimentation équilibrée doit en effet tenir compte de la quantité énergétique totale. Les acides gras ne peuvent par exemple pas disparaître de l'alimentation.

FEVIA mesure évidemment l'importance de lutter contre le surpoids et l'obésité mais fait appel pour cela aux autorités et autres partenaires afin de relever ensemble ce défi. L'industrie alimentaire insiste sur le fait qu'elle ne fuit pas ses responsabilités et s'est d'ailleurs engagée à réduire la teneur en sel de ses produits de 10% avant 2012.

FEVIA craint en outre l'impact négatif qu'une telle taxe pourrait avoir sur les plus défavorisés mais aussi sur la compétivité des entreprises alimentaires belges et de l'entrave qu'elle peut entrainer dans la libre circulation des marchandises au sein du marché intérieur sans qu'il n'y ait par ailleurs d'impact positif sur la santé publique.