La direction de l’enseigne de prêt-à-porter féminin Naf Naf, en redressement judiciaire depuis septembre, a lancé ce vendredi un appel d’offres en vue de trouver de nouveaux investisseurs, voire un repreneur, rapporte l’AFP.

« Bien que les efforts de tous les salariés Naf Naf soient au rendez-vous (…) il faut admettre que les chiffres peinent à remonter, mais nous devons avancer », a déclaré Selçuk Yilmaz, patron de Naf Naf, dans un message envoyé jeudi aux salariés et transmis à l’AFP. « Dès demain (vendredi, NDLR) et en accord avec nos administrateurs, nous allons lancer un appel d’offres public (afin de) trouver des investisseurs pour nous apporter un soutien financier complémentaire », a encore expliqué la direction, qui ajoute que « la cession d’entreprise n’est pas à exclure, mais ce n’est pas la voie que nous privilégions ». L’appel d’offres court jusqu’au 13 mai prochain, date limite à laquelle repreneurs ou investisseurs devront s’être manifestés. Pour rappel, l’enseigne de prêt-à-porter féminin, fondée en 1973, est en redressement judiciaire depuis septembre dernier, suite à un lourd endettement lié à des loyers impayés durant la crise covid. Elle imitait ainsi d’autres grands noms du prêt-à-porter français (Kookaï, Gap France, Kaporal, Don't Call me Jennyfer…), également en grandes difficultés. Naf Naf avait pourtant déjà été placé en redressement judiciaire en 2020, avant son rachat par le groupe SY Corporation. La chaîne dispose actuellement de 111 boutiques succursales et 59 boutiques affiliées en France et y emploie 676 salariés. L’enseigne est également présente en Belgique (avec 7 magasins), en Espagne et en Italie, mais ces trois pays ne sont toutefois pas concernés par la procédure de redressement judiciaire en cours.