#3 Les produits de la chocolaterie Meurisse, de la moutarderie Bister et des Savonneries Bruxelloises auraient pu disparaître à jamais des rayons. C’était sans compter sur l’audace de jeunes entrepreneurs belges. Pourquoi ont-ils choisi de reprendre une marque belge et ont-ils la recette du succès ? Découvrez le dernier portrait de notre série : la chocolaterie Meurisse.

Le grand oncle d’Henry Van Vyve n’était autre que le dernier directeur de la célèbre chocolaterie Meurisse, passée sous le giron de Lu, de Danone puis Kraft Foods et enfin Mondelēz. En 2005, la marque avait complètement disparu des rayons. “L’idée de faire renaître la marque est partie d’un dîner de famille”, évoque Henry Van Vyve, sixième génération de la marque, fondée en 1845 par Adolphe Meurisse. “Dans la famille, il y a toujours eu une certaine nostalgie de cette époque.” Après quelques négociations avec l’entreprise Mondelēz, Henry Van Vyve et son frère Clément reprennent la marque sous fonds propres… et démarrent quasi d’une page blanche. Le nom Meurisse est certes connu de tous, mais il n’y a, en 2020, plus d’atelier de production, pas de portefeuille clients ni même un local de stockage. Spécialisé au départ dans le digital, Henry Van Vyve entend surtout offrir une nouvelle dynamique. Il développe un site web, un nouveau packaging et lance une gamme bio, fairtrade et plus premium, à situer entre Côte d’Or et Marcolini.