Donner priorité au personnel des supermarchés pour l'accès aux tests de dépistage, comme on l'envisage aux Pays-Bas: bonne idée ou pas ?

Le Bureau central du commerce alimentaire néerlandais est en discussions avec les pouvoirs publics afin de faire en sorte que les salariés des supermarchés bénéficient en priorité de tests de dépistage. "Il n'y pas encore pour l'instant de situations extrêmes", déclare à la chaîne NOS un porte-parole de l'organisation professionnelle. "Mais nous voulons les prévenir. Si un collaborateur est malade, de nombreux collègues peuvent apparaître dans les résultats d'une enquête de contagion. Le nombre de contaminations étant en augmentation, le risque va croissant."

Le nombre de contamination s'étend encore davantage dans notre pays qu'aux Pays-Bas, la Belgique étant classée en zone rouge, nos voisins du nord en zone orange. Les employeurs néerlandais redoutent les effets d'une deuxième vague de contamination sur leur main d'oeuvre, en particulier dans le secteur des soins et celui de l'alimentaire. En dépit d'une situation moins favorable en Belgique, on trouve chez nous moins d'enthousiasme à donner priorité au personnel des supermarchés pour les test de dépistage.

"Nous suivons d'abord strictement les mesures de sécurité, et il y a des procédures calaires dans le cas où un collaborateur aurait été en contact avec une personne contaminée au retour des vacances," explique Déborah Motteux, porte-parole de Comeos. "La sécurité et la santé de nos collaborateurs et clients forment toujours une priorité. Nous sommes en contact étroit avec les autorités, et évaluons avec elles comment réagir en cas d'escalade de la situation. Au final, ce sera au gouvernement de décider."