Lu ce 25 août dans les colonnes des quotidiens de nos excellents confrères de Sud-Presse (La Meuse / La Gazette / La Province/ Nord Eclair / La Capitale), cette réponse d’Eric Mestdagh à l’hypothèse d’une taxation des très hauts revenus. Avec la crise financière mondiale, et les répercussions budgétaires qui imposeront sûrement aux citoyens des sacrifices, quelques grands patrons, tels que les milliardaires américains Warren Buffet et George Soros, ont spontanément proposé d’être davantage taxés. Ce qui n’est pas très difficile, compte tenu du taux très avantageux dont les grandes fortunes bénéficient aux Etats-Unis. En France, 16 patrons ou grandes fortunes ont été dans le même sens, et entendus par le Premier ministre François Fillon. “Qu’en pensent les grands patrons belges ?” s’est demandé Sud-Presse. Si certains sont hostiles, d’autres ne rejettent pas l’idée. C’est notamment le cas d’Eric Mestdagh: “Je ne suis pas opposé au principe d’une contribution exceptionnelle, mais j’aimerais que celà s’accompagne d’une plus garnde efficacité dans la fonction publique, dans l’enseignement, dans l’aide aux entreprises”. Et, fidèle à sa rafraîchissante habitude de ne pas manier la langue de bois, l’administrateur-délégué de Mestdagh n’hésite pas à ajouter une remarque sur l’égalité des entreprises face au fisc: “Toutes les entreprises devraient être imposées au moins à hauteur de 15%. Si AB Inbev payait 10% d’impôts plutôt que 0%, ça rapporterait beaucoup plus que cette taxe sur les patrons.”