Adhérents d’Intermarché depuis plus d’un an, Anne Buttiens et Pierre-Yves Belli dressent un bilan très positif de leurs premiers pas chez les Mousquetaires… et ce n’est qu’un début ! Anne Buttiens va tout prochainement doubler la taille de son magasin d’Assesse, alors que Pierre-Yves Belli vient de reprendre la gestion d’un deuxième magasin situé à Sart-Dames-Avelines, dans la région de Charleroi.

Quel était votre parcours avant d’entrer chez Intermarché et pourquoi avoir choisi l’enseigne des Mousquetaires ? 

Anne Buttiens : j’ai été directrice d’un magasin Delhaize durant six ans, en tant que salariée. Je tenais à gérer un magasin de manière indépendante et j’ai regardé toutes les possibilités. Mon choix s’est arrêté sur Intermarché. J’ai démarré en septembre 2020 avec un stage de six mois. C’est un passage obligé afin de se former, d’apprendre la philosophie d’Intermarché et bien entendu de connaître les rouages de la gestion d’une grande surface. Nous étions onze futurs adhérents, tous de profils différents : certains venaient du retail, d’autres du secteur bancaire, de l’industrie ou encore de l’enseignement. J’ai repris officiellement l’Intermarché d’Assesse en octobre 2021. Pour la suite, j’ai le projet d’agrandir mon magasin, de 925 à 1.900 mètres carrés de vente pour agrandir l’assortiment et développer des concepts supplémentaires.

Pierre-Yves Belli : j’ai démarré chez Intermarché au même moment qu’Anne, en septembre 2020. Mon épouse, indépendante dans le secteur de la bijouterie et de l’horlogerie, souhaitait également se lancer dans l’entrepreneuriat alimentaire. Moi-même, j’avais déjà une certaine expérience dans le retail, j’étais directeur général de six magasins Carrefour Market By Mestdagh situés dans la région de Charleroi. Aujourd’hui, je gère l’Intermarché de Rebecq et je viens de reprendre ce mois de septembre l’Intermarché de Sart-Dames-Avelines. 

Quel est l’avantage d’être indépendant chez Intermarché ? 

Pierre-Yves : un adhérent, qui dirige un ou plusieurs Intermarché, a également un pouvoir de cogestion et de codirection au sein de la structure centrale. En effet, nous indépendants, prenons des décisions de manière collective, ce qui nous distingue de la concurrence où les décisions se prennent généralement par des personnes qui ne connaissent pas toujours le terrain. Humainement, je trouve que c’est extrêmement riche, j’ai énormément appris des autres adhérents. Cette implication dans les décisions communes s’appelle le tiers-temps. Pour ma part, je valide, avec l’équipe, tous les folders de l’enseigne en Belgique. 

Prester un tiers-temps en plus de gérer votre propre magasin n’est-il pas trop chronophage ? 

Anne Buttiens : absolument pas, on apprend énormément avec le tiers-temps.  Le tiers-temps, c’est surtout l’occasion de rencontrer les autres adhérents. Cela permet d’échanger sur des problèmes déjà rencontrés en magasin ou encore sur les « bonnes » pratiques.  Nous mangeons tous ensemble à midi, ce qui est également une bonne occasion d’échanger sur nos métiers respectifs. On ne sent pas tout seul. En tant que cheffe d’entreprise, j’ai vraiment l’impression d’interagir avec mes collègues. 

Les adhérents doivent donc assurer deux fonctions en même temps ? 

Pierre-Yves : Oui et non. Premièrement un adhérent est avant tout un indépendant qui gère sa propre société, son équipe de collaborateurs, négocie avec les banques pour un éventuel financement, etc.  Au travers du tiers-temps, chaque adhérent peut choisir dans quel domaine d’activité il veut s’investir. Comme dans toutes les autres enseignes, il existe une équipe de salariés et de cadres qui gère le quotidien, le rôle des adhérents étant de définir le cadre stratégique et opérationnel, et, de contrôler la bonne exécution des décisions prises. 

Les adhérents sont tous des indépendants. A quel point êtes-vous libre dans l’agencement de votre magasin ? 

Anne Buttiens : Nous devons évidemment garder une certaine cohérence et préserver la philosophie générale d’Intermarché, mais avons une liberté importante dans l’aménagement de notre magasin. Récemment, un adhérent a souhaité mettre en place un bar à olives. L’ensemble des adhérents a accepté de lui laisser le champ libre pour la mise en place. Nous sommes récemment passés chez lui pour voir son magasin. Nous lui avons tous demandé si les retours des clients étaient bons, quel était son chiffre d’affaires, la marge dégagée, etc. Nous avons peu de tabous entre nous, c’est une manière d’apprendre et de dupliquer ce qui fonctionne bien chez les collègues.  

Pierre-Yves : Un adhérent peut par exemple demander de déplacer son rayon crèmerie. Il revient aux adhérents dirigeant ce service en centrale de valider ou pas la décision, en fonction des plans. Tant que l’image Intermarché est préservée, les plans seront acceptés. Cette collaboration peut également aller dans l’autre sens. Si par exemple un adhérent a un problème, nous pouvons trouver ensemble une solution. Depuis que je suis arrivé chez Intermarché, je suis toujours surpris de l’accueil des autres. En tant que nouvel adhérent, j’ai été accueilli de manière très chaleureuse par les plus anciens. Je pense avoir fait le bon choix aujourd’hui.

Vous avez tous les deux démarré l’aventure Intermarché dans un contexte relativement tendu, avec la crise sanitaire et maintenant l’inflation. Après coup, ne trouviez-vous pas que le pari de gérer un magasin était risqué ? 

Anne Buttiens : Parmi tous les choix possibles, je pense que le choix d’Intermarché est le meilleur. Intermarché est l’enseigne alimentaire qui progresse le plus en Belgique, cela prouve que la politique de prix bas fonctionne très bien. Signalons par ailleurs que notre gestion au quotidien est bien encadrée. On nous donne quelques indicateurs qui nous servent de balises. Un nouvel adhérent est par ailleurs accompagné durant les deux premières années pour être sûr que tout se passe comme prévu. Il existe beaucoup d’autres services intéressants. Par exemple, Intermarché dispose d’un service immobilier qui permet de trouver une éventuelle nouvelle implantation. 

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