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Plus d’un Belge sur trois juge que la fête des Mères et celle des Pères sont encore plus commerciales que lorsqu’il était encore enfant. Pourtant, 42% des néerlandophones et près de 62% des francophones considèrent que la meilleure façon de marquer cette fête est moins d'offrir un cadeau que de passer du temps avec la personne concernée. Et quelle que soit la formule, Maman a plus de chance d’être gâtée que Papa. C’est ce qui ressort d’une récente étude de Groupon.
Le 8 mai prochain, les mamans feront l’objet d’attentions supplémentaires pour environ 85% des Belges. Le 12 juin, les papas ne capteront celles que de 70% de la population.
Quelques différences de comportement apparaissent entre le Nord et le Sud du pays. En Flandre, ces fêtes sont d'abord marquées par des cadeaux (55%), une sortie au restaurant (43%) et un moment qualitatif passé ensemble (42%). On retrouve le même tiercé de tête en Wallonie et à Bruxelles, mais dans le désordre: dans le Sud, la troisième place va à la sortie au restaurant (31%), la deuxième aux cadeaux (47%) et la première au moment passé ensemble.
Lorsque les Belges évoquent les cadeaux qu’ils sont prêts à offrir, on sort difficilement des stéréotypes. 99% de la population trouve logique de fleurir Maman, mais ils ne sont que 8% à imaginer faire de même pour Papa. Ce dernier se verra offrir un instrument de bricolage (97%) ou du vin (94%). Maman, apparemment, n'est pas intéressée par un outil (6%), ni par une bonne bouteille (16%). Elle aura droit à un appareil électroménager (87%)… qui ne sera proposé qu'à un peu plus d’un Papa sur quatre. De même, le parfum ira bien plus chez Elle (90%) que chez Lui (25% en Flandre, 44% en Wallonie et à Bruxelles).
L'unité se réalise autour des livres. D'Ostende à Saint-Hubert, un bon bouquin pourrait être présenté aussi bien le 8 mai que le 12 juin (±60%). “Mais ce ne sera pas forcément un ouvrage traitant de l'égalité des sexes” conclut Groupon.
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