François Melchior de Polignac succédait en septembre 2013 à Gérard Lavinay à la tête de Carrefour Belgique, reprenant dans un même temps la tête de de Carrefour en Roumanie et en Pologne. Celui-ci revient sur ces deux premières années dans les colonnes de nos confrères de L’Echo, et ce, sans langue de bois.

L’hyper du futur

Début d’année, le retailer annonçait l’ouverture prochaine de l’Hypermarché du Futur” en Belgique. Un projet qui mobilise quelque 500 experts. “On vient de terminer la transformation de l’ensemble des hypers, un projet très lourd qui a duré 5 ans. Nous travaillons déjà à la prochaine génération. D’ici la fin de l’année, on présentera le nouveau concept. (..) Il sera plus axé sur les nouvelles technologies, sans faire du gadget pour du gadget mais en s’inspirant de ce qui se fait ailleurs. C’est là une des forces du groupe c’est qu’on peut s’inspirer des meilleures pratiques dans d’autres pays où on est present”, explique-t-il à L’Echo, indiquant également que des investissements importants seront consentis d’ici 2017 dans la modernisation des trois formats.

Les prix

Concernant les prix pratiqués par le retailer, François Melchior de Polignac rappelle qu’il relève les prix des concurrents et aligne les siens en concéquence. « Ainsi dans des zones où il y a des Albert Heijn, on rembourse la différence. « Quand vous intégrez les actions de promotion, qui sont très fortes chez Carrefour, les avantages de la carte de fidélité Bonus et la largeur de notre offre, la réalité c’est qu’on n’est pas plus cher que Colruyt. J’ose même dire que si je veux faire mes courses alimentaires familiales de la semaine chez Carrefour, je paierai moins que chez Colruyt”, souligne-t-il.

Le Drive

Quant aux drives, le CEO indique que les tests menés ne sont à l’heure actuelle pas très concluants: “On a 60 points d’enlèvement, 10 Drive adossés que l’on va continuer à déployer, et un Drive autonome non adossé à un magasin. C’est encore un laboratoire, mais pour le moment ce n’est pas très concluant”.

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