Suite à l'attaque à l'acide sur une femme d'ouvrage anversoise travaillant pour un sous-traitant de Delhaize et aux menaces qui courent depuis le mois de décembre, le retailer a pris des mesures de sécurité dans l'ensemble de ses points de vente.

L'agression survenue le 20 février dans un point de vente Delhaize à Anvers a causé de graves brûlures à une femme d'ouvrage de 52 ans. La victime a été plongée dans un coma artificiel. En décembre, Delhaize et Belga recevaient des e-mails de menaces d'attaque à l'acide. L'homme demandait alors de l'argent au distributeur. Ce même homme revendique aujourd'hui l'attaque. Un avis de recherche a été lancé. L'homme est décrit comme dangereux et intelligent : comptes en banque ouverts sous un autre nom, gants en latex pour ne laisser aucune empreinte, système informatique permettant de générer une adresse fictive depuis l'étranger.

En attendant la fin de la traque, Delhaize informe de la mise en place de mesures supplémentaires de sécurité. Le retailer a d'ores et déjà fait appel à de nombreux agents de sécurité additionnels, travaille en étroite collaboration avec la police locale et a activé des procédures de sécurité internes en vue de protéger au mieux ses clients et ses employés d'une éventuelle nouvelle attaque.