Suite à la crise sanitaire et à la forte inflation, les dépenses alimentaires et en produits FMCG ont augmenté en 2022 et sont nettement plus élevées qu’avant le covid (2019). On observe que la baisse des dépenses bio a significativement réduit la part de marché du bio mais aussi que les produits bio ne profitent pas de la diminution de l’écart de prix avec les produits conventionnels. C’est ce qui ressort de l’analyse de GfK Belgium, commandée par VLAM, portant sur les achats de 6.000 ménages belges pour leur consommation à domicile.

Des années atypiques en raison du covid et de l’inflation

L’an dernier, les achats pour la consommation domestique ont été fortement influencés par deux facteurs. D’une part, 2022 a été une année sans fermetures pour raison sanitaire dans l’horeca et, d’autre part, ce secteur a enregistré de bons résultats (fréquentation en hausse de 5%). Conséquence directe : recul de la consommation à domicile au profit de la consommation hors domicile. Si le domicile reste de loin le principal lieu de consommation des denrées alimentaires, la consommation dans l’horeca a dépassé les niveaux d’avant covid, surtout dans les établissements de restauration rapide, les bars d’été et les terrasses. 

Par ailleurs, l’inflation élevée a exercé une pression supplémentaire sur les volumes mais pas sur la valeur puisque les prix ont augmenté. Les dépenses consacrées à l’alimentation et aux produits FMCG ont globalement augmenté de 1,8% en 2022 et sont aujourd’hui supérieures de 12,8% par rapport à 2019 en raison de la crise sanitaire et de l’inflation élevée.