Après avoir prévu une croissance de ses revenus annuels de 3 à 5%, Unilever affirme qu’il ne parviendra pas à un tel résultat. La multinationale revoit ainsi ses prévisions à la baisse, mais croit à une nouvelle progression en 2020.

De 3 à 5% : telle est la croissance qu’espérait Unilever pour son chiffre d’affaires. Une attente bafouée qui oblige la multinationale à revoir ses prévisions au troisième trimestre. Alors qu’elle annonçait ne pas réussir à atteindre ses objectifs de croissance, l’action de la société chutait ce 17 décembre de plus de 6% à Amsterdam. Le CEO Alan Jope parle d’une « légère erreur » de jugement, mais Unilever parle déjà d’une nouvelle progression pour 2020.

Cette évolution plus lente que prévue est notamment due au ralentissement de l’économie sud-asiatique dont souffre la multinationale, selon l’Echo. Si la croissance est en recul en Inde, où Unilever est particulièrement actif, et évolue lentement dans la zone ouest-africaine, c’est en Amérique du Nord que les chiffres se montrent les plus concluants.

« Unilever n'a pas été en mesure de réaliser ses prévisions de croissance au troisième trimestre. Ca avait pourtant été possible au cours des deux premiers trimestres de 2019, mais en raison de l'été moins chaud, les ventes de glaces américaines, entre autres, ont été décevantes », explique Alan Jope.

De 3 à 4% de croissance pour 2020

Unilever compte sur une croissance sous-jacente des revenus allant de 3 à 4% pour l’année 2020, même si la progression des ventes du premier semestre ne devrait pas dépasser la barre des 3%. « La croissance reste notre priorité absolue et nous sommes convaincus que nous avons la bonne stratégie et les bons investissements pour améliorer nos performances », déclare le CEO.