Le projet de taxer les sodas afin d'en diminuer la consommation est actuellement à l'étude au cabinet de la ministre de la Santé Laurette Onkelinx. Une mesure déjà d'application chez nos voisins français depuis janvier 2012.

Selon la ministre, "plusieurs stratégies sont envisageables et combinables. L'une d'elles consisterait à taxer ce type de boissons comme c'est aujourd'hui le cas en France pour les boissons sucrées et édulcorées, en vue notamment de financer des campagnes de santé publique pour changer les comportements alimentaires des consommateurs. Après six mois d'entrée en vigueur, la mesure a entraîné en France une baisse de la consommation de ces boissons par rapport aux autres catégories de boissons comme les eaux ou les bières."

Rappelons toute fois qu'en Belgique, contrairement à la France, une taxe (environnementale) est déjà d'application pour les sodas. Une autre stratégie à l'étude serait de se concentrer sur le marketing des sodas en diminuant la pression de catégorie "soft drinks" par rapport aux publicités pour d'autres catégories plus saines. L'idée serait ici d'instaurer un code de conduite avec l'industrie alimentaire et les annonceurs incluant des critères nutritionnels validés par l'autorité.

Du côté de la N-VA, on s'oppose à l'idée d'une taxe supplémentaire. Le parti juge en effet que celle-ci ne serait d'aucune utilité sanitaire et plaide pour des campagnes et actions ciblées.