Une proposition de loi a été déposée à la chambre, limitant l'utilisation des chèques-consommation aux commerces employant moins de 10 salariés. Comeos réagit avec stupéfaction: "Tous nos magasins non-alimentaires ont été fermés pendant le confinement, et voici à présent que nous nous voyons purement et simplement exclus des mesures de relance. Inadmissible ! "

Le gouvernement a prévu diverses mesures de relance pour réanimer l'économie, à l'issue de la période de lockdown. Le Chèque Consommation en fait partie, qui permet aux consommateurs de recevoir, via leur employeur, un montant de 300 euros à affecter à des achats, et 100% exonéré de charges sociales et fiscales. Il était initialement destiné à soutenir les secteurs de l'horeca et de la culture. Un amendement a été déposé, visant à englober le commerce.

Mais le texte soumis au vote limite l'usage du chèque aux magasins employant moins de 10 collaborateurs. Ce qui exclut toutes les chaînes de magasins, quand bien même elles ont dû fermer leurs portes, et perdu un chiffre d'affaires estimé à 8 milliards d'euros.

Chez Comeos, Dominique Michel ne cache pas sa colère: " Nous sommes le principal employeur privé du pays. La Banque Nationale a estimé que 50.000 emplois étaient menacés dans notre secteur, suite à la crise du coronavirus. La proposition déposée à la Chambre joue avec des milliers de jobs. J'invite tous les parlementaires à rejeter cette proposition de loi, ou à étendre son périmètre à TOUS les magasins qui ont été contraints de fermer leurs portes. Ce ne serait que justice. Nous avons absolument besoin de chaque mesure de relance."