La qualité des produits de marque de distributeur est supérieure à celle des produits de marque nationale, affirme Test-Achats ce mercredi, sur base d’une analyse portant sur 1.534 produits. Cependant, l'organisation de défense des consommateurs ne précise pas comment cette qualité a été mesurée.

Les tests menés par Test-Achats sur plus de 1.500 produits montrent que le score de qualité moyen des articles de marque de distributeur est plus élevé que celui des marques nationales. La qualité des produits de marque privée atteint le score de 68/100, tandis que celui des produits de marque A est de 62/100. Les marques maison sont par ailleurs 51% moins chères en moyenne. Pour arriver à ces résultats, les analyses ont porté sur 731 produits alimentaires, 427 produits d'hygiène et 376 produits d'entretien. Test-Achats cite quelques exemples : « Les langes de la marque Carrefour ont obtenu les meilleurs résultats aux derniers tests de l’organisation et sont presque trois fois moins chers (0,14 € par lange contre 0,42 €) que les seconds au classement, soit ceux de la marque Pampers. C’est le produit de Colruyt qui obtient le meilleur score au test de mozzarella di buffala (81/100) tout en étant deux fois moins cher que celle de la marque nationale Galbani. Quant à la mozzarella au lait de vache, c'est celle de Lidl qui obtient le meilleur score (79/100)  pour un prix de 0,79 €, au lieu de 1,19 € pour le produit Galbani (58/100). » Et l’organisation de poursuivre : « Les spaghetti bio de la marque Delhaize sont également près de trois fois moins chers que ceux de la marque De Cecco pour un même score de qualité aux tests. Les tablettes lave-vaisselle de la marque Aldi ont le même score de qualité que celles de la marque Frosch mais sont plus de trois fois moins cher (0,07 € par dose vs. 0,32 € par dose). »

Dans son communiqué, Test-Achats ne répond toutefois pas à une question importante : comment l’organisation détermine-t-elle la qualité d'un produit et quelles normes utilise-t-elle pour ce faire ? Les conclusions de cette analyse sont néanmoins claires : « Le prix est évidemment un élément central dans la décision d’achat des ménages, spécialement en temps de crise telle que nous la connaissons aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils souhaitent faire des compromis sur la qualité. Nos analyses menées ces cinq dernières années montrent qu’il est possible de faire des économies en supermarché sans faire de compromis sur la qualité », a commenté la porte-parole, Julie Frère.