Grâce à son panel de 6.000 ménages, YouGov Shopper intelligence s’emploie deux fois par an à mesurer la perception des enseignes alimentaires par le shopper belge. Après les perturbations qu’avait provoqué la période de forte inflation, les scores retrouvent des niveaux plus favorables.

Comment ce rapport est-il construit ? YouGov interroge les 6.000 ménages belges de son panel à deux reprises (en hiver et en été). Leur perception des enseignes alimentaires s’articule autour de 7 critères répartis en 3 grandes familles thématiques: AVANTAGE (Offres attractives, Prix bas), APPARENCE (Propreté du magasin, rayon frais, large assortiment, qualité des articles) et AMABILITE. Chacun de ces 7 critères dispose d'un poids identique dans le calcul du score global attribué à un retailer. L'évolution de chaque score est calculée par rapport à celui enregistré 12 mois plus tôt, au rapport d'hiver ou d'été précédent, qui constitue l'indice 100. Un indice supérieur à 100 signale dès lors un progrès, un indice inférieur à 100 révèle un recul. 

Les scores repartent à la hausse

Pendant longtemps, ce rapport livrait des résultats qui progressaient d’année en année, mais à un rythme lent. Depuis quelques saisons cependant, cette tendance régulière a été perturbée par de sérieux à-coups. C’est ainsi que le rapport d’hiver 2021, au lendemain de la pandémie, avait permis au secteur de recueillir des scores exceptionnellement élevés, récompensant la capacité du secteur à maintenir le service et l’approvisionnement en dépit du contexte très difficile. Au contraire, les éditions 2022 et 2023, couvrant des périodes caractérisées par une très forte inflation, avaient fait sévèrement reculer les scores d’appréciation. Les hausses de prix importantes auxquelles était confronté le shopper belge se répercutaient de façon négative sur toute sa perception de la distribution alimentaire dans notre pays. Mais le rapport d’hiver 2024 infléchit nettement cette tendance, comme le rapport d’été paru en octobre dernier l’avait déjà fait. A mesure que l’inflation se calme, les scores repartent à la hausse, sans toutefois atteindre les niveaux observées avant la période Covid.