“En ce qui concerne le café Fairtrade, nous constatons qu’il s’agit d’une catégorie qui, de manière générale, se porte bien”, explique Cécile Henrard, directrice commerciale du label en Belgique. “En 2022, sur base de nos chiffres les plus récents, il y a eu une bonne croissance."

"Au niveau de la prime Fairtrade, qui est pour nous un indicateur d’impact important, nous constatons une augmentation de 31,6 % et une valeur totale de 1,2 million d’euros, contre 912.000 euros en 2021. En termes de volumes, il y a également eu une belle croissance de 17,7 % par rapport à l’année précédente. Cela se traduit par une part de marché plus importante. Aujourd’hui, le café Fairtrade représente 4,7 % du marché du café, en hausse de 0,7 %, mais nous espérons parvenir à une part de marché bien supérieure, de l’ordre 20 % à l’instar de la banane et du cacao", continue Cécile Henrard. En ce qui concerne le thé, l’assortiment Fairtrade est encore assez réduit, poursuit la directrice commerciale, et on y voit le plus souvent la combinaison bio et Fairtrade. Pour la poudre de cacao enfin, l’offre Fairtrade est aussi liée au bio, mais encore assez peu présente dans les marques nationales et privées, ajoute-t-elle.

Cécile Henrard précise par ailleurs qu’en ce qui concerne le café Fairtrade, ce sont surtout les marques nationales qui tirent les volumes, en particulier la filière OOH/at Work. Et la directrice commerciale de citer notamment Charles Liégeois, Java Koffie, Puro Fairtrade Coffee (Miko Coffee Service) ou encore Rombouts comme partenaires de longue date. “Nous constatons néanmoins une réelle volonté de la part des marques distributeurs de s’engager dans le Fairtrade. À titre d’exemple, nous pouvons citer Latitude 28 de Delhaize, qui est 100 % Fairtrade, mais également les efforts de Carrefour, qui est le distributeur avec l’assortiment de café Fairtrade et bio le plus large du retail. Intermarché s’y met aussi. Lidl a même été plus loin en lançant une référence ‘living income’, c’est-à-dire grâce à laquelle les producteurs de café touchent un revenu décent, supérieur au prix minimum Fairtrade.”

Gondola Magazine

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