L’éclairage LED conquiert toujours plus de magasins. Si les nouvelles constructions intègrent souvent d’emblée cette solution favorable en terme d’économie et d’impact environnemental, elle peut offrir les mêmes atouts aux magasins existants. La bonne nouvelle, c’est que de nouvelles formules proposées par les spécialistes en la matière permettent désormais d’adopter cette technologie vertueuse sans compromettre son cash-flow, et en engrangeant dès le premier jour un solde favorable !  

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans l’équipement des supermarchés au cours des 10 dernières années? Certains services à la clientèle, comme les bornes de self-scanning  ont constitué une spectaculaire rupture avec l’ordre établi. Mais un coup d’oeil dans le rétroviseur vous convaincra que la plupart des progrès ont été de nature incrémentale. Il est toutefois une technologie qui s’est d’autant plus étendue que sa mise en oeuvre est budgétairement accessible, et qu’elle permet d’engranger de substantiels bénéfices en matière énergétique et environnementale: c’est l’éclairage par tubes LED. Hésitants au début, les commerçants sont toujours plus nombreux à l’adopter dans leurs points de vente, et à juste titre.

D’abord, la technologie LED a aujourd’hui atteint la maturité. Fini le temps où on pouvait lui reprocher de ne diffuser qu’une lumière dite «froide»: pour peu qu’elle soit installée par des professionnels qualifiés, elle s’adapte à tous les environnements, et son spectre lumineux peut être modulé pour mettre en valeur des rayons aux ambiances aussi différentes que la boucherie, la boulangerie, ou les armoires frigorifiques des surgelés. Disponibles en tubes, en dalles, en rubans, en luminaires extérieurs, les systèmes d’éclairage LED couvrent une foule d’environnements aux contraintes spécifiques, aussi efficacement que ne le faisait l’éclairage traditionnel. Ils peuvent même être couplés à un dimmer ou à un détecteur de passage. Moins gourmands en énergie, ils ne dégagent pas non plus de chaleur infra-rouge. Ils ne contribueront donc pas à chauffer vos locaux. Mais ils vous éviteront aussi d’avoir à trop les climatiser, sachant que refroidir coûte environ cinq fois plus que chauffer...

Une économie chiffrable à l’avance

Le LED serait-il donc une solution obligatoire pour tous, et en toutes circonstances? C’est pour le savoir que nous avons rendu visite à une des entreprises spécialisées en la matière, Soltis, et à ses responsables du département LED Albert Maizel et Christophe Jonlet. L’occasion s’y prêtait d’autant mieux que Soltis est précisément occupée à convertir tout un parc de supermarchés, celui de Match, à l’éclairage LED. Soltis n’est pas à proprement parler une entreprise qui se contente de vendre et installer des tubes LED. Ceci fait certes partie des missions concrètes qu’elle assure au quotidien pour sa clientèle. Mais ce que Soltis propose à ses clients, c’est essentiellement de la réduction d’impact énergétique et environnemental. Celle-ci peut être atteinte à travers bien des solutions différentes: installation de panneaux photovoltaïques, de pompes à chaleur, optimisation de l’isolation, .... Autant d’investissements qui, pour être rentables, doivent être étudiés avec rigueur et professionnalisme. Or, nous explique-t-on chez Soltis, le passage au LED est d’autant plus facile à décider que son impact peut être anticipé: «Contrairement à d’autres types d’équipement, l’économie permise par le LED se calcule à l’euro près. Ce n’est pas le cas pour des installations de type cogénération ou HVAC (Heating, ventilation and air conditioning), où on constate souvent de gros écarts entre la théorie et la pratique. Alors que pour le LED, c’est exact ! Votre client vous déclare qu’il éclaire son local 11 heures par jour? Et vous connaissez le tarif auquel il paye son KW/h à la compagnie d’électricité? Dès ce moment, vous êtes capable de calculer de façon précise l’économie qu’apportera le passage au LED. Chaque «vieux» tube T8 consomme 58 watts, auxquels s’ajoutent 6 à 10 watts pour le ballast. En les remplaçant par un tube LED de 23 watts, vous divisez votre consommation par quasiment trois.»

Rentable dès le premier jour !

Le raisonnement est imparable. Mais n’oublie-t-il pas un paramètre important, celui du coût d’acquisition et d’installation de ces nouveaux tubes LED, certes moins gourmands et à la durée de vie quatre fois plus longue, mais aussi plus coûteux? «De nouveau, puisque tout peut se calculer de façon précise, il n’y a pas de mauvaise surprise. Vous connaissez à l’avance l’économie d’énergie que vous atteindrez, et pourrez définir la courbe d’amortissement de votre investissement.»

«Et cette décision peut être encore facilitée grâce à un type de contrat très novateur, que Soltis propose à ses clients. Ceux qui le souhaitent peuvent opter pour la formule du tiers investisseur. Dans cette hypothèse, ce n’est plus le commerçant mais Soltis qui prend en charge l’investissement, et garantit une qualité de lumière pour toute la durée du contrat, maintenance comprise. Le client paie pour sa part un loyer fixe. Et ce qui est magique dans cette formule, c’est que l’économie obtenue est immédiatement supérieure au montant du loyer ! Autrement dit, vous dégagez un cash flow positif dès le premier jour, dès que vous allumez. Au-delà de l’économie enregistrée, vous améliorez au même moment la qualité de la lumière dans votre magasin, ce qui favorise les ventes. Et vous réduisez votre impact environnemental. Tout le monde est gagnant, et immédiatement !» nous dit Albert Maizel, tout en nous expliquant que le véritable enjeu n’est pas de placer un maximum de tubes LED, mais bien d’offrir un service clef sur porte qui corresponde aux besoins de chaque magasin. «Nous ne sommes pas des vendeurs de tubes ! Nous sommes là pour permettre à nos clients d’atteindre un double bénéfice économique et écologique, sur base d’un calcul optimisé. Nous aurons plutôt tendance au contraire à freiner notre client, à lui éviter tout investissement inutile. Dans la plupart des cas, ce que nous recommandons est du ‘relamping’ et pas du ‘relighting’ . Comprenez par là que nous tâchons autant que possible de conserver les luminaires existants. Quant aux tubes proprement dit, nous laissons le choix au client, parmi les gammes des grands constructeurs bien connus, ou parmi celle des tubes que nous faisons nous-mêmes produire sur base de cahiers de charge très rigoureux. Ils offrent sans surprise un rapport qualité-prix plus que favorable. Mais c’est avant tout un service à notre clientèle, et le choix du tube est une décision tout à fait neutre pour nous. N’étant liés à aucune marque en particulier, pas même la nôtre, nous restons fidèles à notre mission première: coller prioritairement aux intérêts du client.»

Les 6 étapes d’un chantier bien mené

Combien de temps faut-il compter pour rééquiper son magasin en éclairage LED? Le travail d’installation proprement dit est assez rapide, nous répondent les experts de Soltis: il faut compter entre 3 jours et une semaine entière pour installer un supermarché éclairé par un équipement comptant entre 500 et 1.000 tubes. «Mais la pire des choses serait de brûler les étapes et de foncer tête baissée vers ce travail d’installation sans avoir préparé méthodiquement ce chantier. Vous pouvez donc considérer qu’un travail sérieusement mené va s’étaler sur une période de minimum 2 mois. Nous l’avons décomposée chez Soltis en 6 phases distinctes.»

La première phase est capitale, c’est celle où les experts de Soltis se livrent à l’audit du magasin afin d’identifier les gisements d’économie qu’il recèle en matière d’éclairage. «Tous les commerçants sont assis sans le savoir sur de tels gisements ! Et chaque mois qui passe à ne rien faire, un peu de cette économie disponible s’échappe !»  L’exercice ne se résume pas à un pur inventaire des tubes traditionnels présents dans le bâtiment, et auxquels il s’agirait de substituer systématiquement un tube LED. «Encore une fois, ce que nous vendons, c’est une qualité d’éclairage assortie d’une économie énergétique et écologique. Nous ne recommanderons d’intervenir que là où ceci se traduira en résultat. Pour un réduit, des toilettes, un local qui n’est pas éclairé en permanence, le rendement de l’investissement sera bien moins  favorable, et nous conseillerons de ne rien changer.» 

Sur base de ce relevé systématique, Soltis passe à la 2e phase, qui va lui permettre de quantifier de façon très précise les gains accessibles en termes de bilan énergétique et écologique, et donc de formuler la recommandation la plus avantageuse. Troisième phase: celle de la démo, du test en situation réelle. «Elle est capitale, et pourtant, bien des projets se dispensent malheureusement de cette précaution absolument indispensable. Chez Soltis, c’est une étape que nous prévoyons systématiquement, au point que nous refusons de concrétiser un contrat si cette démo n’a pas été validée avec le client ! La démo se concrétise sous deux formes. D’abord, nous invitons le commerçant à aller voir ailleurs sur place ce que nous avons déjà réalisé ailleurs. Ensuite, nous allons réellement installer autant de tubes que nécessaire dans son magasin pour évaluer avec lui le résultat et l’ajuster si besoin en est.»

La configuration la plus efficace et la plus flatteuse a pu être définie et validée avec le commerçant. Reste à la confronter à ses moyens et choix financiers: c’est la 4e étape, au cours de laquelle le client et son prestataire de service vont envisager les formules de financement les plus adéquates. Le commerçant préfère-t-il financer lui-même cet investissement? Ou est-il plus judicieux pour lui de se tourner vers la formule de «tiers investisseur» déjà évoquée? Une décision qui s’examine là aussi de façon très précise, et où l’expert-comptable du commerçant sera probablement en mesure de le diriger vers la solution la plus appropriée.

Une fois tous ces paramètres figés, la phase d’installation proprement dite peut commencer, et elle est, comme on l’a vu, assez rapide. «Nous mettons un point d’honneur à ce qu’elle soit assurée par nos propres équipes, gérées par notre sous-traitant exclusif, la société NG6 qui a plus de 10 ans d’expérience dans l’éclairage de surfaces commerciales. Non seulement ceci nous permet de garantir la qualité technique de la prestation effectuée, mais c’est aussi un critère essentiel dans le cas d’un magasin. Le chantier de rééquipement va la plupart du temps s’effectuer pendant les heures d’ouverture. Nos équipes sont parfaitement rompues à cette contrainte spécifique au retail. Elles s’emploient à être aussi invisibles que possible quand elles interviennent sur un site en exploitation. Cette discrétion, vous ne pourrez pas l’espérer de la part de corps de métiers standard.»

Anticiper l’évolution du cadre légal

Dernière étape, celle de la réception de l’installation par un organisme agréé. Une démarche d’autant plus utile qu’elle anticipe déjà le changement d’environnement légal en matière d’énergie et d’environnement. La norme actuelle imposée en matière de performance énergétique est de ne pas dépasser  550 KW/m2 par an. Un projet de texte est en chantier au sein de l’exécutif de la Région bruxelloise, qui vise à abaisser à 1000 m2 le seuil de surface à partir duquel cette contrainte impose un renouvellement du permis d’environnement. Sachant qu’un simple passage au LED permet déjà à un magasin standard de réduire ce facteur de 50 KW/m2 /an, on comprend l’intérêt qu’il y a pour de tels magasin à authentifier chaque progrès enregistré. 

Deux ou trois mois après le début du processus, la conversion au LED est une réalité. La configuration est-elle définitive? Pas toujours. Le commerçant peut alors être tenté de chercher de nouveaux terrains d’efficacité. Si on associe prioritairement le LED à l’éclairage de la surface commerciale, il peut en réalité aussi s’appliquer utilement à d’autres usages, comme l’éclairage du parking ou celui de la façade. «Mais c’est souvent une décision qui intervient ultérieurement» confirme Christophe Jonlet, en ajoutant: «Tout existe désormais en matière d’éclairage LED, la technologie permet de couvrir une foule d’applications ou situations différentes. Mais toutes celles-ci n’offriront pas nécessairement le même niveau de rentabilité.»

Quand Match convertit son parc au LED

Les photos qui accompagnent ce reportage, prises par nos soins au Match de Merksem (Bredabaan) , le confirment: l’enseigne est engagée dans un vaste chantier de conversion à l’éclairage LED de son parc de magasins intégrés, entrepris avec Soltis. Alain Morleghem, Ingénieur Travaux chez Match, qui pilote tout ce qui a trait à l’énergie dans le réseau, nous précise qu’une première vague de 23 magasins aura bénéficié de cette amélioration d’ici à la fin février 2017, tout comme l’entrepôt de Fleurus. «Après avoir comparé les différentes options, nous avons retenu la formule du tiers investisseur. Elle nous permet de ne pas distraire d’investissements financiers de notre core business, tout en se traduisant d’emblée par une économie supérieure au montant du loyer. Mais elle offre aussi d’autres avantages opérationnels qui ne sont pas directement chiffrables. En nous garantissant un taux de service, elle nous évite d’avoir à nous préoccuper des problèmes de relampages réguliers, chaque fois qu’un tube ou un ballast est hors service. Les tubes LED ne sont pas seulement plus économes, ils ont aussi une durée de vie plus longue. Et en cas de problème, c’est Soltis qui intervient. C’est confortable et évite d’avoir à mobiliser les équipes en point de vente sur des tâches qui ne devraient pas, pour elles, être prioritaires.»

Comment le distributeur juge-t-il le résultat, d’un strict point de vue visuel? «L’éclairage est plus marqué. Il est en général réglé sur une température proche de 4000 degrés Kelvin, soit une lumière un peu plus blanche que celle de l’éclairage traditionnel. Mais on peut l’adapter aux ambiances spécifiques que réclament des rayons tels que la boucherie ou la boulangerie.»

Si le chantier de passage au LED est encore en plein cours, Alain Morleghem est déjà conforté dans le choix qui a été posé: «nos premières études confirment que l’économie projetée est bien au rendez-vous, et que nous sommes même un peu au-delà de l’objectif ! Sachant que l’éclairage représente de 15 à 20% du poste énergie, c’est un progrès qui n’a rien d’anecdotique.»

Vous voulez passer au LED? Voici les 5 erreurs à éviter !

1. Vouloir tout changer, tout de suite

C’est un piège classique dans lequel tombent bien des exploitants de magasins, séduits par les atouts du LED. Quitte à s’équiper, autant le faire systématiquement, se disent-ils. Ce faisant, ils vont installer des tubes LED partout, y compris dans des zones où l’éclairage n’est pas permanent. Ceci gonfle inutilement le budget, alors que l’économie d’énergie réalisée sur ces zones peu éclairées sera logiquement plus faible, et ne justifie dès lors pas le placement d’un nouveau tube.

2. Ne pas faire de test préalable

Sur le papier, passer au LED est synonyme de progrès. Et c’est effectivement le cas si les choix sont bien posés, y compris en se livrant à un test. Rien de pire que de s’apercevoir que le résultat n’est pas à la hauteur des attentes une fois le chantier bouclé. Quand il est trop tard...

3. Ne pas s’adresser à un spécialiste disposant d’une expérience du retail

Nombreux sont aujourd’hui les intervenants qui se prétendent capables d’installer un éclairage LED. Bien plus rares sont ceux qui sont capables de le faire en s’appuyant sur une expérience significative de l’environnement commercial et de ses contraintes. Un spécialiste qualifié vous fera gagner du temps, du budget, de la fiabilité, et connaîtra les grandes règles à suivre pour éclairer efficacement certains rayons précis. Et il s’organisera pour rééquiper votre magasin sans perturber son fonctionnement quotidien.

4. S’abstenir d’une méthode d’analyse

L’éclairage LED n’est pas un gadget: c’est à la fois une source d’économie et une plus-value pour la mise en valeur de votre magasin. Mais cela reste aussi un investissement, qui comme tel mérite d’être étudié avec soin. Ne vous engagez pas dans cet investissement sans disposer d’éléments mesurables vous permettant d’anticiper de façon très précise son rendement.

5. Tarder à s’équiper

Vous êtes convaincus des avantages de l’éclairage LED, et envisagez de l’adopter? Aucune raison d’attendre. Si votre projet a été bien étudié, il vous fera gagner de l’argent dès le premier jour. Plus vous différez votre décision, plus vous vous privez d’économies directement accessibles.

Pour plus d’informations:Soltis - 02 779 97 12 ou info@soltis.be