Le gouvernement français a annoncé vendredi la fin des consultations liées aux modalités du futur indicateur« Origin’info ». Celles-ci ont permis d’aboutir à une charte, à laquelle 82 marques ont déjà adhéré, ainsi qu’un projet de logos, précise le cabinet de la ministre déléguée Olivia Grégoire.

Lancée pour la première fois par le gouvernement français en février dernier, l’idée d’un « Origine-score » permettant aux consommateurs d’identifier l’origine des ingrédients des produits alimentaires transformés poursuit son chemin chez nos voisins. Officiellement baptisé « Origine-Info » depuis le mois dernier, le futur indicateur sera mis en place à partir de cet été. Vendredi dernier, les autorités ont présenté la charte du dispositif, élaborée à l’issue de consultations avec les industriels, distributeurs et associations de consommateurs, ainsi que la liste des 82 marques qui se sont d’ores et déjà engagées à y adhérer. D’ici la fin de l’année, « plus de 10.000 références » pourraient être concernées par cette démarche qui, rappelons-le, n’est en aucun cas obligatoire. « Origin’Info apporte une réponse concrète et claire à une demande de tous les consommateurs : savoir d’où vient ce que l’on mange. En ayant cette information, l’acte d’achat est désormais mieux éclairé », a notamment commenté Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation.

Logo ou QR code

L’affichage de l’indicateur « Origin’info » devrait toutefois être très variable selon les marques. « S’agissant d’une démarche volontaire, l’information sur les origines des matières premières agricoles doit pouvoir être mise à disposition des consommateurs sans que des contraintes techniques ou financières trop coûteuses ne découragent l’adhérent à la rejoindre », stipule en effet la charte. « C’est la raison pour laquelle l’adhérent à la démarche informera le consommateur de deux manières possibles : soit par un logo apposé sur l’emballage de la denrée alimentaire, dans lequel l’information sera disponible directement, soit par un QR code qui, le cas échéant, pourra être celui déjà présent sur l’emballage. » Le document précise en outre que « l’adhérent à la démarche s’engage à informer le consommateur sur l’origine de la matière première agricole des ingrédients primaires ».