Metro Group a poursuivi sa trajectoire de croissance au cours du premier trimestre de son exercice comptable décalé 2021/22, malgré la hausse des infections liées au variant Omicron constatée ces derniers mois, se félicite le groupe de distribution allemand, dont les résultats ont été publiés mercredi.

En dépassant les 7,6 milliards d'euros, les ventes de Metro au premier trimestre 2021/22 ont dépassé les niveaux observés avant l’éclatement de la crise sanitaire et affichent une croissance de 20% par rapport à la même période il y a un an. Dans le détail, le chiffre d'affaires des magasins physiques s’est établi à 6,2 milliards d'euros (+ 13%), celui de Food Service Distribution (livraison) à 1,4 milliard (+ 64%) et celui de la plateforme en ligne METRO MARKETS à 15 millions (+ 161%). Quant à l'EBITDA, il a bondi à 528 millions d'euros, soit une hausse de 129 millions comparé à 2020/21. Le groupe allemand a identifié la croissance des ventes à destination des clients professionnels de l’horeca comme étant le principal moteur de cette évolution positive, et ce dans toutes ses régions d’activité. Par conséquent, le bénéfice pour la période a grimpé à 195 millions d'euros (contre 99 millions d'euros en 2020/21) tandis que le bénéfice par action a doublé pour atteindre 0,54 euro, contre 0,27 euro.

« Le secteur horeca est créatif, résilient et fait un retour en force »

« La forte croissance du premier trimestre montre que nous sommes en mesure de bien soutenir nos clients dans cette phase grâce à une grande disponibilité des produits, des assortiments pertinents et notre mix de canaux flexible. Les ventes sont supérieures aux niveaux d'avant la pandémie, et les bénéfices évoluent également de manière positive », a résumé Steffen Greubel, CEO de Metro AG, qui a ajouté que « ces deux années de pandémie ont montré que la consommation hors foyer est inébranlable et que le secteur horeca est créatif, résilient et fait un retour en force. »

Fin janvier, les collaborateurs belges de Metro et Makro avaient appris avec soulagement que le groupe de distribution n'avait pas l'intention de vendre ses magasins dans notre pays, contrairement aux rumeurs persistantes qui circulaient alors. « Nous sommes actuellement satisfaits des magasins que nous avons. Dès que cela changera, nous communiquerons à ce sujet », avait déclaré Steffan Greubel, lors d'une conférence de presse. Une satisfaction qui semble aujourd’hui se refléter dans les résultats communiqués par Metro. Ainsi, le segment ‘West’, dont fait partie la Belgique, a affiché la hausse des ventes régionales la plus forte avec 36,1%, pour un total de 3 milliards d'euros. Le retailer précise cependant que ce sont les marchés français, italien et espagnol qui ont en particulier contribué à cette forte croissance, sans faire mention de la Belgique dans son communiqué. Les derniers chiffres disponibles concernant spécifiquement l'entité belge de Metro font état de pertes à hauteur de 67 millions d'euros pour l’année 2018/19 et de 44 millions en 2019/20.