La chaîne belge de magasins de jouets Maxi Toys, lourdement touchée par la crise sanitaire, demande la protection contre ses créanciers

Maxi Toys traverse de grandes difficultés. La chaîne de magasins de jouets a demandé ce mardi au tribunal du commerce de Mons d'entamer une procédure de réorganisation, qui permettrait à la fois de se mettre à l'abri de ses créanciers et de chercher de nouveaux investisseurs. L'entreprise entend de la sorte éviter autant de licenciements que possible. "Je regrette profondément que nous soyons contraints de prendre cette décision", déclare le CEO Alain Hellebaut. "Entre le 14 mars et le 11 mai, la perte de chiffre d'affaires connue par Maxi Toys a atteint environ 30 millions d'euros, soit une chute de 93% des ventes par rapport à la même période, l'an dernier."

"Je ne mets certainement pas en cause le bien-fondé des mesures gouvernementales. La santé de nos clients et collaborateurs prime. En Belgique, nous avions même spontanément décidé de fermer nos magasins, avant même que les pouvoirs publics ne l'imposent. Mais la crise du corona est la goutte de trop pour notre entreprise." Les syndicats espèrent qu'une solution puisse être trouvée endéans les six mois, signale Rocco D'Amore à la CNE. "Mirage doit trouver en Belgique 10 millions d'euros. Ils ne sont pas en mesure de poursuivre l'activité seuls." Les différentes branches de l'entreprise emploient 466 collaborateurs.