Serie Mauvais résultats pour les lunettes de soleil

#3 Les produits d’impulsion ont souffert de la crise sanitaire et des mesures sanitaires mises en place en magasins. Quid de la situation aujourd’hui ? Découvrez notre mini-série sur le sujet. Aujourd'hui, coup d'oeil du côté des lunettes.

Les lunettes, qu’elles soient solaires ou montées de verres correcteurs, se sont forgé une place au soleil dans les supermarchés, ces dernières années. L’offre s’est développée, au grand dam des opticiens classiques, et elle est le plus souvent gérée par le fournisseur lui-même, qui se charge de définir l’assortiment, placer le display, gérer le stock et le réassort. Un modèle qui n’est pas universel : Colruyt travaille par exemple autrement, et gère lui-même son stock et son réassort. La variété des approches et des acteurs ne facilite pas la possibilité de décrire ce marché en chiffres, difficiles à obtenir. L’évolution récente est pourtant flagrante. “Avec la pandémie, les lunettes solaires n’ont pas connu un grand succès, et cela s’explique par moins de voyage pour l’année 2020 et moins de soleil pour l’année 2021”, souligne Alexandre Gaudissart, CEO de la marque SILAC. Les lunettes de lecture ont toutefois affiché des ventes positives. Notre interlocuteur explique la variété de leur destination : “Pour certains consommateurs presbytes, ce sont des lunettes de dépannage tandis que pour d’autres, il s’agit de l’unique paire de lunettes dont ils disposent”. Une chose est certaine, les lunettes vendues en supermarché montent en qualité. “Nous attachons une grande importance depuis la conception des nouvelles collections jusqu’au contrôle continu des différents lots de production et aux tests indépendants assurés par le certificateur Intertek.”