Chaque semaine, Gondola vous dévoile un portrait d’une personnalité végane, végétarienne ou flexitarienne qu’il a rencontré dans le cadre d’un large dossier paru dans son édition de Février 2019! Cette rencontre avec Martijn, végétarien depuis peu, est la dernière de notre série.

Jusqu’il y a peu, Martijn Martens (26 ans) était un carnivore invétéré : pas un jour sans un steak, une côtelette ou de la charcuterie. Mais à l’aube de cette année, il décide d’abandonner la viande et de devenir végétarien.

Pour Martijn Martens, 2019 a débuté par une ‘bonne résolution’ pour le moins radicale : il ne mangera plus de viande ! “Je pense que la consommation de viande est devenue trop irréfléchie : nous en achetons par réflexe alors qu’il existe de nombreuses alternatives tout à fait savoureuses. Me concernant, je mangeais de la viande tous les jours, parfois même plusieurs fois par jour. C’est comme ça que j’ai été élevé. Mes parents et mes grands-parents m’ont habitué à une cuisine où tout tourne autour de la viande. C’est de la cuisine flamande traditionnelle et je souhaite en changer quelque peu. Ma décision est également dictée par mon souci de réduire mon empreinte écologique. Le réchauffement climatique est un sujet d’une brûlante actualité et je pense que chacun doit réfléchir à ce qu’il peut faire pour vivre en prenant davantage conscience des conséquences de ses actes.”

Martijn est donc végétarien depuis quelques semaines mais ce changement de régime alimentaire n’a pas entraîné d’importants bouleversements. “Il faut apprendre à cuisiner végétarien, chercher de nouvelles recettes. C’est d’autant moins compliqué pour moi que je connaissais déjà la cuisine végétarienne. J’habite en colocation avec un flexitarien qui m’a en quelque sorte initié et c’est à son contact que j’ai eu cette prise de conscience. Franchir le pas du végétarisme ne m’a donc pas coûté beaucoup d’efforts. Je pense qu’il faudrait ‘rééduquer’ les gens, leur apprendre que la viande n’est pas indispensable. Une fois familiarisés avec cette idée, le végétarisme serait pour beaucoup une très agréable découverte.”