La canicule du mois de juillet n’a pas permis d’atteindre le même niveau de consommation que l’an dernier dans notre pays. 2018 reste donc une année record en la matière.

Durant dix jours en juillet, notre pays a été secoué par une vague de chaleur, avec des températures records pouvant dépasser les 40°. En conséquence, glaces, boissons fraiches et fruits et légumes ont connu un pic de vente. Ces températures exceptionnellement élevées nous rappellent l’été chaud et sec de l’année dernière. Mais la vague de chaleur fut cette année de trop courte durée que pour atteindre les sommets de vente de l’an dernier, nous indique Tom Penninckx de Nielsen.

« La vague de chaleur a eu lieu dans les semaines 25 et 26, précisément au milieu de l’année, mais elle n’aura duré que 10 jours. Durant cette période, la consommation a clairement augmenté, mais durant les semaines qui ont précédé et suivi, elle a été nettement inférieure à celle de l’année précédente lorsqu’il a fait chaud durant une plus longue période. Il y a peu de chance que cela change pour la période complète de l’été, car les prévisions n’indiquent pas qu’il fera à nouveau très chaud dans les semaines à venir » nous dit-il.

Il n’est dès lors pas possible de voir le scénario de l’an 2018 se répéter. Tom Penninckx met également en perspective le fait que la Coupe du Monde de football 2018 a également eu une influence positive sur les ventes. « L’impact a été particulièrement sensible dans le secteur de l’horeca et la consommation de bières et de chips a alors également fortement augmenté ». L'impulsion donnée par l'été 2018 au chiffre d'affaires des retailers a été salutaire, à l’heure où les marges bénéficiaires se réduisent et où la concurrence sur le marché s'intensifie. Le revers de la médaille : l'été chaud a eu un impact négatif sur la récolte des fruits et légumes.