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L’enseigne française d’ameublement Maisons du Monde, qui dispose d’une vingtaine de points de vente en Belgique, s’apprête à fermer ou transférer de 40 à 50 magasins d’ici 2026 sur les 340 dont dispose le groupe dans 11 pays.
Le distributeur de meubles et d’objets de décoration Maisons du Monde a annoncé dans un communiqué publié ce mardi vouloir procéder à « 40 à 50 fermetures/transferts de magasins » d’ici 2026. Le groupe français souhaite également faire passer « près de 30% du réseau sous affiliation/franchise » à la même échéance. Ces mesures, auxquelles s’en ajouteront d’autres comme une réduction nette de l’assortiment de 25% ou encore une rationalisation du portefeuille de fournisseurs de 50%, doivent permettre au retailer de réaliser 85 millions d’euros d’économies sur la période. Auprès de l’AFP, Christophe Lapotre, directeur exécutif d’exploitation du groupe, a assuré que la fermeture définitive ne touchera qu’une « infime » partie du parc, une fois que les solutions alternatives auront été explorées (renégociation des loyers, cession à des affiliés, déménagement…) pour tenter d'améliorer leur rentabilité. On ne sait pas encore si les magasins belges de l’enseigne seront concernés par ces fermetures. En outre, ces fermetures prochaines ne signifient pas pour autant que le nombre de points de vente global va baisser puisque Maisons du Monde table sur un réseau de quelque 400 magasins à l’horizon 2026, et ce, grâce à l’arrivée d’affiliés ou de franchisés.
Simplification et discipline financière
« En nous concentrant sur les besoins de nos clients et l’excellence opérationnelle, nous posons les bases d’une croissance rentable et durable. En mettant l’accent sur la simplification et la discipline financière, nous augmentons la génération de cash. Au cours de ces trois années, Maisons du Monde deviendra un opérateur plus ‘asset light’ et évoluera davantage vers une ‘lifestyle brand’ », a pour sa part commenté François-Melchior de Polignac, directeur général de Maisons du Monde, dans le communiqué. En 2023, L’enseigne a vu ses ventes diminuer de 9,3%, à 1,13 milliard d’euros, et son bénéfice net plonger de 74%, à 8,8 millions d’euros, « dans un contexte difficile pour le secteur Maisons et Décoration, accentué par des facteurs macroéconomiques défavorables : incertitudes géopolitiques, inflation sans précédent, baisse de la confiance des consommateurs. »
