Au cours des neuf premiers mois de l’année, le géant mondial du luxe LVMH a enregistré des ventes en hausse de 28% par rapport à la même période en 2021.

LVMH ne connait pas la crise. Ni la conjoncture économique mondiale, ni la guerre en Ukraine, ni l’inflation galopante, ni même la baisse de l'activité en Chine liée aux lockdowns n’ont pu empêcher le leader mondial du luxe de réaliser, entre janvier et septembre, des ventes supérieures aux attentes, à 56,5 milliards d’euros, et en hausse de 28% par rapport à la même période l’an dernier. La croissance organique, qui s’est établie à 20% sur les neuf premiers de l’année, a également été au rendez-vous, tout comme la rentabilité, le bénéfice net ayant progressé de 23%, à 6,5 milliards d'euros, lors du seul premier semestre. La division Mode & Maroquinerie a été de loin la plus performante du groupe avec des ventes atteignant les 27,8 milliards d’euros (+ 31%). La maison-mère de Louis Vuitton, Dior ou encore Moët & Chandon s’approche par ailleurs de la barre symbolique des 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur un seul trimestre, avec des ventes se montant à 19,8 milliards d'euros (+ 19%) lors des trois derniers mois. Et malgré le contexte économique incertain, le groupe français se dit « confiant dans la poursuite de la croissance actuelle » et maintiendra à l’avenir une politique « de maîtrise des coûts et de sélectivité des investissements ». Et l’entreprise de conclure : « LVMH compte sur le dynamisme de ses marques et le talent de ses équipes pour renforcer encore en 2022 son avance sur le marché mondial du luxe. »