La Commission européenne a proposé mercredi la mise en place de règles qui obligeraient les entreprises de l’UE à étayer leurs promesses en matière de protection de l'environnement par des preuves scientifiques, rapporte l’agence Reuters.

Bien trop souvent, la frontière entre initiatives ‘vertes’ et greenwashing est indécelable aux yeux du consommateur. Un constat qui est valable tant pour le secteur de l’habillement que pour les cosmétiques, en passant par les produits alimentaires ou encore électroniques. La Commission européenne entend mettre fin à cette situation grâce à la mise en place de règles qui encadreraient les allégations des entreprises de type ‘naturel’, ‘neutre pour le climat’ ou encore ‘recyclés’. La potentielle nouvelle réglementation obligerait notamment les firmes à procéder à une évaluation scientifique de leurs promesses ‘vertes’, avant qu’un organisme vérificateur ne les examine à son tour, sous peine de se voir infliger des sanctions financières. Tous les produits de consommation vendus dans l'UE seraient concernés par une telle réglementation, à moins qu'ils ne soient déjà couverts par d'autres règles officielles déjà existantes comme celles du label biologique par exemple. La proposition, qui doit encore être négociée par les États membres et le Parlement européen, pourrait entrer en vigueur dès 2024, a déclaré le commissaire européen à l'environnement, Virginijus Sinkevicius, à Reuters.