Pour la catégorie des sauces chaudes, les excellents résultats enregistrés lors de la crise sanitaire sont bien loin. Mais si elle perd en volume, les marques de distributeur, les alternatives végétales et bio assurent sa croissance.

La catégorie des sauces chaudes a pleinement profité de la crise sanitaire. Confinés chez eux, les gens avaient davantage le temps de cuisiner et les sauces à réchauffer constituaient une solution bien commode. Mais aujourd’hui, la chanson n’est plus la même : non seulement la consommation à domicile a diminué mais le fait que le prix soit devenu le premier critère d’achat complique singulièrement la tâche des marques A. Force est de constater que dans bien des segments – de la bolognaise à la pesto, en passant par l’arrabiata, le vol-au-vent, le curry ou les carbonnades –, les marques de distributeur se taillent de larges parts de marché, de 40 et 45 %.