L’ancien dirigeant de Jumbo, Frits van Eerd, comparaîtra à la mi-septembre (au plus tôt) devant la justice des Pays-Bas. Il devra y répondre des accusations de corruption, faux en écriture, voire de blanchiment d’argent, qui pèsent contre lui, rapportent les médias néerlandais.

Soupçonné d'être impliqué dans une vaste affaire de blanchiment d'argent dans le milieu du motocross qui a éclaté en septembre 2022 aux Pays-Bas, Frits van Eerd s’est rapidement mis provisoirement en retrait de son poste de directeur général de Jumbo, avant d’être officiellement remplacé par Ton van Veen peu de temps après. Deux ans plus tard, l’ex-dirigeant et fils du fondateur de la chaîne de supermarchés comparaîtra devant la justice néerlandaise, au plus tôt à la mi-septembre, où il devra répondre des accusations de corruption et de faux en écriture qui pèsent contre lui, a fait savoir le ministère public mardi. À noter que des poursuites pour blanchiment d'argent pourraient encore s’ajouter au dossier d’ici là, l’enquête sur Frits van Eerd n’étant pas encore terminée. L’entrepreneur encourt déjà une peine pouvant aller jusqu'à six ans de prison.

« Aucune conséquence » pour Jumbo

Dans un communiqué de presse publié dans la foulée de l’annonce du ministère public néerlandais, Jumbo a tenu à rappeler que cette affaire concerne Frits van Eerd à titre personnel. « Frits n'a pas participé activement à la gestion de Jumbo depuis septembre 2022. Cette décision du ministère public n'a donc aucune conséquence sur les activités de notre entreprise. Naturellement, nous suivons l'évolution de l'affaire avec grand intérêt et nous espérons pour Frits que cette période d'incertitude prendra bientôt fin. »