Common Food est le titre du nouveau livre de Rachid Lamrabat, spécialiste du marketing. Il parle du pouvoir de connexion du commerce de détail alimentaire, mais aussi des points sensibles propres aux supermarchés, au sein desquels, selon lui, on accorde trop peu d'attention aux consommateurs ethniques.

Rachid Lamrabat connait très bien l'ethnomarketing. Expert par expérience, il a fondé sa propre agence d'ethnomarketing et de communication, Tiqua, en 2012. Il a écrit un livre sur le sujet en 2017, qui a d’ailleurs remporté plusieurs prix, et a également lancé sa propre marque alimentaire l’année dernière : By Oummi, qui se concentre sur la nourriture du monde. Aujourd'hui, il sort un nouveau livre intitulé « Common Food », dans lequel il se bat pour une culture alimentaire qui rassemble les besoins du consommateur belge et du consommateur possédant une origine ethnique. La seule recherche d'un terme neutre démontre bien combien le fossé est grand.

Dans votre livre, vous affirmez que les consommateurs musulmans n’ont souvent pas la possibilité de choisir parmi un large éventail de produits. Pourquoi ?