Normec Foodcare, spécialiste dans le conseil aux entreprises en matière de sécurité alimentaire, de qualité des produits et de goût, a récemment constaté une exigence croissante des retailers en matière de prix et de sécurité alimentaire. Deux tendances se démarquent : minimiser le gaspillage et assurer des prix acceptables.

L’émergence de nouvelles tendances de consommation, à l’instar de l’alimentation bio ou locale, a conduit bon nombre de distributeurs belges à accorder une importance croissante aux produits frais dans leurs rayons. Une évolution qui s’est accompagnée de son lot d’adaptations. Né d’une collaboration entre laboratoires, sociétés d’expertise, organismes d’inspection et de formation dans le secteur alimentaire et actif en Belgique comme aux Pays-Bas, le spécialise du conseil Normec Foodcare est donc aux premières loges pour observer ces changements. « Nos clients comprennent différents acteurs du retail, leurs fournisseurs, ainsi que les chaînes de supermarchés », explique Frédérique Henderickx, business unit directeur de la filiale Normec Quality Assurance Belgium. « Dans la mesure où nous travaillons également pour les fournisseurs du retail, nous avons pu constater ces dernières années une exigence croissante des retailers en ce qui concerne les prix et la sécurité alimentaire », explique-t-elle. Une sécurité alimentaire qui, bonne nouvelle, n’a pas eu à subir d’impact particulier à cause de la crise sanitaire, assure la société qui propose divers services au secteur (audits internes, support système qualité, contrôle des étiquettes…). « Seule la continuité de personnel qualifié pour certaines tâches et avec suffisamment de connaissance était parfois un défi, notamment à cause des quarantaines ou des congés maladie. »

Revaloriser les déchets et les surplus

En parallèle de la multiplication des promesses formulées par les retailers en matière de durabilité, le gaspillage alimentaire s’est également retrouvé davantage sur le devant de la scène du commerce de détail alimentaire. Il faut dire que les chiffres ont de quoi impressionner. Selon les calculs effectués l’année dernière par Too Good To Go, chaque Belge jetterait en moyenne 345 kilos de nourriture par an, soit près de 4 millions de tonnes annuellement. De quoi faire de la Belgique le deuxième pire élève d’Europe en la matière. Face à ce phénomène, Normec Foodcare fournit également du conseil à ses clients dans le domaine. Selon Frédérique Henderickx, le principal défi pour ces acteurs consiste à tenter de limiter au maximum les déchets, tout en conservant des coûts acceptables. « C’est pourquoi les fabricants essaient désormais davantage de revaloriser leurs déchets ou leurs surplus de production. » Une revalorisation qui peut par exemple se faire sous la forme de nourriture pour animaux, domestiques ou d’élevage, la transformation en protéines animales également pour l’élevage (de poisson notamment) ou encore une revente sous forme de compost en vue de produire du bio gaz, conclut la business unit directeur de Normec Quality Assurance Belgium.

À l'approche du Congrès du Frais du 28 avril, Gondola publiera pendant huit semaines des articles concernant les aliments frais et l'innovation.

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