Greenyard vient d'annoncer ses résultats pour l'exercice 2022/2023, et ils ne déçoivent pas. L'entreprise a réussi à porter son chiffre d'affaires à 4,6 milliards d'euros, et a réussi à limiter sa baisse de volume à -0,8%. L'Ebitda ajusté a également augmenté, tandis que la dette a encore été réduite.

Malgré des conditions de marché difficiles, Greenyard a bien traversé le dernier exercice financier. Bien que la consommation de fruits et légumes frais par habitant ait chuté de 10 % en 2022, les ventes de Greenyard ont augmenté de 7,9 % à 4,6 milliards d'euros, en partie grâce à une augmentation des prix de 8,5 %. Contrairement à la tendance générale de la consommation, les volumes de Greenyard n'ont baissé que de 0,8 %. Le fait que cette baisse ait été limitée est principalement dû au segment Long Fresh, dont le volume a augmenté de 4,5 %. "Le Long Fresh a bénéficié d'une croissance en volume grâce à la restauration qui a repris vie après l'épisode corona et à une tendance vers des alternatives moins chères (des produits de marque vers les MDD et du Fresh au Long Fresh)", a expliqué Greenyard dans un communiqué de presse. En revanche, le segment Fresh a baissé de 1,9 % en volume. 

L'EBITDA ajusté a grimpé à 167,3 millions, contre 166,5 millions lors de l'exercice précédent. En revanche, la marge d'EBITDA ajusté a légèrement diminué, passant de 3,8 % aux niveaux de l'exercice 20/2021 (3,6 %), conséquence directe des conditions de marché difficiles. "Néanmoins, Greenyard a été en mesure de stabiliser la rentabilité opérationnelle en termes absolus grâce à des révisions fréquentes des prix de vente, à un contrôle strict des coûts et à une forte coopération avec des relations clients intégrées", souligne le rapport. Le bénéfice net s'élève à 9,3 millions d'euros, contre 16,9 millions d'euros l'année précédente. "Ceci est principalement dû à la poursuite des réorganisations visant à renforcer le modèle d'entreprise Fresh pour l'avenir. Dans ce cadre, la liquidation de Fresh UK est presque achevée. En outre, il a été décidé de servir le marché français de manière opérationnelle à partir des organisations Greenyard dans les pays voisins", explique l'entreprise. Enfin, Greenyard a également réussi à réduire sa dette financière nette (avant IFRS 16) de 303,6 millions lors de l'exercice précédent à 277,3 millions en 2022.

Fort de ces performances, Greenyard a décidé de renouer avec une politique de dividendes. Le conseil d'administration de la société proposera donc à l'assemblée générale annuelle des actionnaires du 15 septembre 2023 d'approuver un dividende de 0,10 € par action pour l'exercice complet se terminant en mars 2023. Il s'agira du premier dividende depuis octobre 2018.  

Perspectives

Fort de ses bons résultats, Greenyard envisage déjà l'avenir de manière positive. Ainsi, pour l'exercice 2023-2024, il s'attend à ce que le chiffre d'affaires augmente pour atteindre environ 4,90 milliards d'euros et que l'EBITDA ajusté augmente pour se situer entre 175 et 180 millions d'euros. En outre, le spécialiste des légumes voit déjà un peu plus loin et veut atteindre 5,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires et un EBITDA ajusté d'ici mars 2026   

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