Le bio se porte bien en période de crise, période où les gens dépensent plus pour la santé et la qualité. Selon une étude commandée par l'organisme VLAM, le bio a obtenu de meilleurs résultats que la croissance totale des produits alimentaires et d'entretien, surtout pendant la deuxième moitié du mois de mars.

Le bio est en plein boom. Au cours des dix dernières années, le marché des produits biologiques a connu une croissance moyenne de 11 % par an et le marché a également progressé ces dernières semaines. Au début de la phase de confinement, durant la deuxième semaine du mois de mars, les ventes ont augmenté de 18 %, contre 22 % pour l'ensemble du secteur FMCG, qui a alors bénéficié du comportement de stockage des consommateurs. Par la suite, le taux de croissance a été inférieur au taux de croissance moyen du marché global, mais la fréquence des achats est supérieure à celle du marché global. "En temps de crise, les achats de produits biologiques sont plus fréquents", a déclaré le VLAM dans un communiqué de presse.

Hard discounters

En chiffres absolus, le groupe le plus important d'acheteurs de produits biologiques sont les familles aisées avec enfants ainsi que les retraités aisés, selon le VLAM. Les familles avec enfants à revenu limité représentent la part de marché la plus faible (1,6 %). La part de marché de ce groupe de population a néanmoins doublé depuis 2010. Cela est dû à l'introduction et à l'expansion de nombreuses catégories bio chez les hard discounters. 

Local

En plus des produits biologiques, nous achetons également plus de produits locaux. "Nous nous sentons solidaires des agriculteurs et des commerçants qui donnent aujourd'hui le meilleur d'eux-mêmes pour nous fournir de la bonne nourriture", explique-t-on au VLAM. "Pas moins de 76% des personnes interrogées ont indiqué qu'elles considéraient qu'il était important de soutenir autant que possible les commerçants locaux pendant la crise. 80% indiquent que le secteur agricole mérite le respect pour la façon dont il continue à prendre soin de notre alimentation pendant la crise. 61% déclarent être (encore) plus conscients de l'importance d'un secteur agricole national fort. Enfin, 33 % indiquent qu'ils attachent plus d'importance à l'origine nationale des aliments".